Contraception

L'utilisation d'un contraceptif permet une plus grande autonomie à chacun.e face à son corps, sa sexualité et son désir d’avoir ou non un enfant.

On peut devenir enceinte de la puberté (le début des règles) à la ménopause, soit pendant une période de 30 à 40 ans. La contraception permet de prévenir ou d’espacer les grossesses et de faire des choix face à la maternité et la parentalité.

L’utilisation d’un contraceptif permet une plus grande autonomie des femmes cis et trans, des hommes cis et trans et des personnes non binaires face à leur corps, leur sexualité et leur désir d’avoir ou non un enfant.

Il existe différentes méthodes contraceptives: les méthodes hormonales, les méthodes barrières, les méthodes naturelles, le stérilet, les spermicides et la stérilisation.

Il importe d’être bien informé.e sur les différentes possibilités et d’être clair.e sur nos besoins et nos valeurs lorsque nous choisissons notre méthode de contraception.

Choisir la méthode de contraception qui correspond le mieux à nos besoins contribue à une meilleure santé sexuelle!


Les méthodes contraceptives

La fécondation, c’est lorsqu’un spermatozoïde féconde un ovule. Si celui-ci s’implante dans l’utérus, il y a une grossesse: un embryon se développe alors dans l’utérus pour les neufs prochains mois.

On estime que deux personnes fertiles de sexes opposés qui ont des relations sexuelles avec pénétration vaginale et qui n’utilisent pas de contraception pendant un an ont 85% de probabilité de grossesse.

La contraception vise à éviter que cette grossesse ne se produise. Il existe pour cela différentes méthodes.

Méthodes hormonales

Autres appellations
  • Anneau contraceptif ; anneau contraceptif combiné ; anneau intravaginal (AIV) ; Nuvaring
Description
  • L’anneau vaginal est un anneau en plastique ou en silicone souple, transparent et flexible d’environ 5 cm de diamètre. Il ne contient pas de latex et n’est pas biodégradable. Une seule taille est disponible
  • L’anneau vaginal est un contraceptif hormonal combiné puisqu’il contient un œstrogène (éthinylestradiol) et un progestatif (étonogestrel) qu’il libère lentement via les parois du vagin pendant une période de trois semaines.
  • Ce contraceptif est disponible au Québec depuis janvier 2005

L’anneau vaginal ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche l’ovulation
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Ce contraceptif remplace le cycle menstruel naturel par un cycle menstruel artificiel. Il n’y a pas de véritables menstruations, mais plutôt des saignements de privation causés par l’absence d’hormones pendant la semaine sans anneau
Utilisation
  • Consulter d’abord un ou une médecin ou infirmière pour obtenir une ordonnance (depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent prescrire ce contraceptif pour une période de six mois)
  • L’anneau s’insère dans le vagin une fois par mois pendant 21 jours (tous les 28 jours) et reste dans le vagin pendant 21 jours. Lorsqu’il est utilisé pour la première fois, il faut l’insérer le premier jour des règles. L’effet contraceptif est alors immédiat. S’il est inséré plus tard dans le cycle, utiliser une méthode contraceptive supplémentaire (condom) pendant sept jours
  • Pour insérer l’anneau, le plier entre les doigts et le pousser doucement à l’intérieur du vagin. L’anneau est efficace peu importe sa position dans le vagin. On sent généralement moins sa présence lorsqu’il est près du col de l’utérus
  • L’anneau est laissé en place pendant trois semaines sans interruption, suivi d’une quatrième semaine sans anneau. C’est pendant cette quatrième semaine que surviennent habituellement les menstruations.
  • Pour le retirer, saisir un rebord de l’anneau et le tirer doucement vers l’extérieur. Il est toujours recommandé de se laver et se sécher les mains au préalable. Avant d’être jeté, l’anneau utilisé doit être remis dans son sachet d’origine afin de diminuer son impact sur l’environnement.
  • Un nouvel anneau doit être inséré après la semaine d’arrêt (soit 28 jours après l’insertion du précédent). Il ne faut pas laisser passer plus de sept jours avant d’insérer un nouvel anneau.
  • Si l’anneau est expulsé, le rincer à l’eau tiède (pas d’eau chaude) et le réinsérer
  • Si l’anneau dérange un ou une des partenaires lors du rapport sexuel, il peut être retiré pour une période maximale de trois heures sans perdre son efficacité
  • Vérifier la date de péremption inscrite par le ou la pharmacienne sur l’enveloppe de l’anneau. Celui-ci se conserve pour une période de 4 mois à température ambiante (sans exposition aux rayons du soleil) et plus s’il est mis au réfrigérateur

Si l’anneau est expulsé ou retiré pendant plus de trois heures, consulter S.O.S. (Reprenez le rythme!), un outil en ligne de la SOGC pour connaitre la marche à suivre afin de ne pas risquer une grossesse non planifiée

Contre – indications
  • Personne qui allaite
  • Personne qui a accouché depuis moins de quatre semaines
  • Personne qui est enceinte  ou qui pense l’être
  • Malformation vaginale, descente d’utérus ou de vessie qui empêcherait l’anneau de rester en place
  • Vagin sensible (irritations, infections)
  • Fumeuse de plus de 35 ans
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Hypertension artérielle
  • Migraines avec aura
  • Migraines et plus de 35 ans
  • Maladie du foie (hépatite évolutive, cirrhose ou tumeur)
  • Diabète accompagné de problèmes rénaux, neurologiques ou d’affections de la rétine
  • Cancer du sein, de l’endomètre ou du col de l’utérus actif ou en rémission
  • Maladie de la vésicule biliaire
  • Saignements vaginaux inexpliqués
  • Planification de chirurgie majeure avec immobilisation prolongée
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de l’anneau vaginal est de 99,7 %. Il n’existe pas de données sur son utilisation régulière*, mais il est estimé que son efficacité devrait être supérieure à la pilule combinée puisque les risques d’oublis sont moins élevés
  • Les interactions médicamenteuses avec l’anneau vaginal n’ont pas été étudiées. Puisqu’il contient les mêmes hormones que les contraceptifs hormonaux combinés, on présume que les interactions sont les mêmes qu’avec ceux-ci. Il est important de toujours vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Vaginites (infections ou irritations vaginales)
  • Maux de tête
  • Infections des voies respiratoires supérieures
  • Sécrétions vaginales
  • Sinusite
  • Gain de poids
  • Nausées
  • Vomissements
  • Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales ou ballonnements)
  • Sensibilité ou douleur aux seins
  • Saignements irréguliers ou saignotements (spotting)
  • Diminution de libido
  • Irritation ou inconfort lié à la sensation de l’anneau.
Risques pour la santé
  • Formation de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Infarctus (crise cardiaque)
  • Accident vasculaire cérébral (hémorragie cérébrale)
  • Hypertension artérielle
  • Affections de la vésicule biliaire
  • Maladie du foie
  • Lésions neuro-oculaires
  • Comme c’est le cas avec les tampons hygiéniques, les méthodes barrières qui restent dans le vagin peuvent dans de rares cas provoquer un syndrome du choc toxique. En cas de forte fièvre, frissons, vomissements, diarrhée, éruption cutanée et douleurs musculaires, retirer la cape cervicale et consulter immédiatement.

Les utilisatrices de l’anneau doivent consulter dans les plus brefs délais dans les circonstances suivantes

  • Gonflement douloureux d’un mollet
  • Douleur vive dans la poitrine et essoufflement
  • Maux de tête inhabituellement intenses
  • Perte de la vision d’un œil ou d’une partie du champ visuel
  • Troubles de la parole
  • Vertiges brusques et importants
  • Engourdissement d’un bras ou d’une main
  • Expectoration (crachat) sanglante
Avantages
  • Ne nécessite pas une attention quotidienne
  • Discret et non visible
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Régularise les saignements menstruels
  • Méthode dont l’utilisation peut être arrêtée en tout temps sans consultation médicale
  • Facilité d’insertion, de retrait et de vérification
  • Dose d’hormone inférieure à la pilule orale combinée
  • Rapidement efficace
  • Retour rapide de la fertilité après l’arrêt
  • Sans danger pour celles qui ont une allergie au latex
  • Peut être inséré à tout moment du cycle incluant directement après un avortement ou une fausse couche
Inconvénients
  • Contraceptif relativement nouveau et peu étudié
  • Requiert une prescription médicale
  • Ne peut pas être conservé pendant plus de quatre mois hors du réfrigérateur
  • Certaines personnes sentent la présence de l’anneau lors de la pénétration
  • Interfère avec le système hormonal
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement du corps et du cycle menstruel
  • Son élimination pose un problème environnemental puisque l’anneau contient toujours des hormones lorsqu’il est jeté
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Environ 22 $ par mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • L’anneau vaginal est couvert par les régimes d’assurances public et privés
  • Pour les étudiant.e.es à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se le procurer ?
  • Disponible dans la plupart des pharmacies avec présentation d’une prescription médicale
Informations complémentaires
  • Il est possible d’utiliser des tampons ou une coupe menstruelle (Diva cup, Keeper) avec l’anneau vaginal
  • L’anneau vaginal est une nouvelle méthode contraceptive. Les données en ce qui concerne ses effets secondaires possibles sont rares et les études sur ses effets à long terme sont inexistantes. Dans ces circonstances, il est présumé que les effets de l’anneau vaginal à long terme sont les mêmes que ceux des contraceptifs oraux combinés (comme ils contiennent les mêmes types d’hormones)
  • On ne dispose pas de données permettant de déterminer si la voie d’administration vaginale de contraceptifs hormonaux combinés serait plus ou moins risquée pour la santé par rapport à la voie orale
  • Même après 21 jours d’utilisation (période après laquelle il doit être retiré), l’anneau contient toujours une quantité importante d’hormones qui peuvent se retrouver dans l’environnement. Pour éviter ceci, ne pas mettre l’anneau dans les toilettes mais plutôt dans le sachet d’origine bien refermé avant de le jeter aux vidanges

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Pilule ; pilule contraceptive ; pilule combinée ; contraception orale
Description
  • Le contraceptif oral combiné contient deux types d’hormones artificielles : de l’œstrogène (généralement de l’ethinyl estradiol) et un progestatif qui varie selon les générations
  • Lorsque l’on parle de « génération » de pilule, on fait référence au changement de progestatif utilisé dans la composition. Ainsi, les pilules de quatrième génération comportent un progestatif appelé drospirenone. Ce changement de formulation peut entrainer une augmentation ou une diminution des risques et effets secondaires liés à la prise de pilule contraceptive
  • Il se présente sous la forme d’une plaquette ou d’un boîtier contenant 28 pilules, soit 21 comprimés actifs (qui contiennent des hormones) et 7 comprimés inactifs (sans hormones), aussi appelés placebos. Certaines plaquettes de contraceptifs oraux combinés contiennent seulement 21 comprimés. Un arrêt de sept jours est alors nécessaire avant de commencer un nouveau boîtier
  • La quantité d’hormones contenue dans les contraceptifs oraux combinés varie d’une marque à l’autre. Les contraceptifs oraux sont dits « à faible dose » quand ils contiennent 35 mcg d’œstrogène ou moins

Les contraceptifs oraux combinés ne protègent pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche l’ovulation
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un œuf fécondé
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Ce contraceptif remplace le cycle menstruel naturel par un cycle menstruel artificiel. Il n’y a pas de véritables menstruations, mais plutôt des saignements de privation causés par l’absence d’hormones pendant la semaine sans hormones
Utilisation
  • Consulter d’abord un ou une médecin ou infirmière pour obtenir une ordonnance (depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent prescrire ce contraceptif pour une période de six mois)
  • Si la contraception orale combinée est commencée le premier jour des règles (menstruations), l’effet contraceptif est immédiat. Si la prise de pilule commence à un autre moment du cycle, utiliser une méthode contraceptive supplémentaire (condom) pendant sept jours
  • La pilule doit être prise tous les jours, au même moment de la journée (par exemple le matin au lever)
  • Avec un boîtier de 28 comprimés, prendre la pilule tous les jours sans période d’arrêt et commencer un autre boitier immédiatement. Les menstruations surviennent pendant la prise des comprimés non actifs (les sept dernières pilules du boîtier)
  • Avec un boîtier de 21 comprimés, il faut prendre une pilule chaque jour jusqu’à la dernière et faire une pause de sept jours avant de recommencer un nouveau boîtier. Les menstruations surviennent pendant cette période d’arrêt. La contraception reste efficace pendant cette période

En cas d’oubli, consulter S.O.S. (Reprenez le rythme!), un outil en ligne de la SOGC pour connaitre la marche à suivre afin de ne pas risquer une grossesse non planifiée

Contre -indications
  • Personne qui allaite
  • Personne qui a accouché depuis moins de trois semaines
  • Fumeuse de plus de 35 ans
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Hypertension artérielle
  • Migraines avec aura
  • Migraines et plus de 35 ans
  • Maladie du foie (hépatite évolutive, cirrhose ou tumeur)
  • Diabète accompagné de problèmes rénaux, neurologiques ou d’affections de la rétine
  • Cancer du sein, de l’endomètre ou du col de l’utérus actif ou en rémission
  • Maladie de la vésicule biliaire
  • Saignements vaginaux inexpliqués
  • Planification de chirurgie majeure avec immobilisation prolongée
  • Chirurgie de contournement gastrique
  • Enceinte ou  pense l’être
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) des contraceptifs oraux combinés est de 99,7%, et le taux d’efficacité réel* est de 91 %
  • Certains médicaments (anticonvulsivants, antibiotiques) ou produits naturels (millepertuis) peuvent réduire l’efficacité de la pilule contraceptive. Il est important de toujours vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Saignements menstruels irréguliers ou imprévus
  • Sensibilité des seins
  • Nausées
  • Gain de poids et/ou rétention d’eau
  • Sautes d’humeur
  • Maux de tête
  • Diminution de la libido
  • Tâches brunâtres sur le visage (chloasma)
  • Inconfort ou modifications de la vision avec des verres de contact
Risques pour la santé
  • Formation de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Infarctus (crise cardiaque)
  • Accident vasculaire cérébral (hémorragie cérébrale)
  • Hypertension artérielle
  • Affections de la vésicule biliaire
  • Maladie du foie
  • Lésions neuro-oculaires

Les utilisatrices de la pilule combinée doivent consulter dans les plus brefs délais en cas de

  • Gonflement douloureux d’un mollet
  • Douleur vive dans la poitrine et essoufflement
  • Maux de tête inhabituellement intenses
  • Perte de la vision d’un œil ou d’une partie du champ visuel
  • Troubles de la parole
  • Vertiges brusques et importants
  • Engourdissement d’un bras ou d’une main
  • Expectoration (crachat) sanglante
Avantages
  • Règles moins abondantes et qui durent moins longtemps dans la plupart des cas
  • Peut diminuer les douleurs menstruelles
  • Régularise les saignements menstruels
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Peut diminuer les symptômes de l’acné
  • Méthode dont l’utilisation peut être arrêtée en tout temps sans consultation médicale
  • Retour rapide de la fertilité (variant de deux semaines à trois mois en moyenne )
  • N’exige pas d’examen pelvien
Inconvénients
  • Doit être prise quotidiennement, ce qui nécessite une certaine rigueur
  • Requiert une prescription médicale
  • Peut provoquer l’arrêt des menstruations (dans 2 à 3 % des cas)
  • Interfère avec le système hormonal
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement naturel du corps et du cycle menstruel
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Entre 17 à 18 $ par mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • La plupart des marques de contraceptifs oraux combinés sont couvertes par les régimes d’assurances public et privés
  • Pour les étudiant.e.es à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se le procurer ?
  • Disponible dans la majorité des pharmacies avec présentation d’une prescription médicale
  • Nécessite le consentement des parents ou tuteurs/tutrices en dessous de 14 ans
Informations complémentaires
  • Pilules de troisième et quatrième génération. En 2012-13, des recours collectifs ont été entrepris contre des fabricants de contraceptifs de 3eme et 4eme génération en France et au Canada. En effet, des centaines de cas d’effets secondaires graves ont été rapportés et certaines personnes en sont mortes. Faut-il paniquer? Il faut savoir que la contraception hormonale comporte un risque, celui de provoquer des caillots sanguins (accidents cardio-vasculaires), qui est de 1.5 à trois % plus élevé que chez les femmes qui ne prennent pas de contraceptifs hormonaux. Lors de la prise de pilules de dernières génération (Yas, Yasmine,Cyclen, Linessa, Marvelon, Ortho-cept, Try-Cyclen) ce risque est doublé pendant les deux premières années de prise de pilule. Comme dans tous les cas de prise de médicament, il est important d’évaluer le rapport risque/bénéfice sur la base d’informations fiables et adaptées aux circonstances de chacune (situation de handicap, condition de santé, âge, facteurs de risques…). Il est possible de consulter un article vulgarisé sur la question ici
  • Diane-35. Attention, ce médicament n’est pas un contraceptif et n’a jamais été approuvé pour cet usage. Diane-35 est un médicament utilisé pour le traitement de problèmes très sévères d’acné qui a un effet contraceptif puisqu’il est composé d’hormones. Son utilisation comporte des risques pour la santé – en 2013, la France a bloqué la vente de Diane-35 afin d’enquêter sur des décès et complications qui pourraient être liés à ce produit. Pour en savoir plus : Diane-35
  • La pilule contraceptive Seasonale, approuvée en 2007 au Canada est formatée de telle façon que celles qui la prennent n’aient que quatre cycles menstruels par an. Certaines peuvent y trouver un avantage, pour d’autres c’est un inconvénient.

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé

Comment la pilule contraceptive agit-elle ? Télécharger le PDF

Risques vasculaires de la contraception estroprogestativeTélécharger le PDF

Autres appellations
  • Depo-Provera ; Depo ; contraceptif injectable ; progestatif injectable ; piqûre ; injection d’acétate de médroxyprogestérone-retard (AMPR)
Description
  • L’injection contraceptive est un contraceptif donné en injection profonde dans un muscle (bras, cuisse ou fesse) tous les trois mois
  • L’injection est un contraceptif hormonal qui ne contient qu’un seul type d’hormone, soit un progestatif (acétate de médroxyprogestérone-retard)
  • Il n’existe qu’une marque d’injection contraceptive au Canada : Depo-Provera

L’injection contraceptive ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche l’ovulation
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Remplace le cycle menstruel naturel par un cycle menstruel artificiel. Il’ n’y a pas de véritables menstruations, mais plutôt des saignements qui tendent à disparaitre complètement au fil de l’utilisation
Utilisation
  • En raison des risques de l’injection contraceptive sur la santé (perte de densité osseuse), son utilisation doit être réservée aux perosnnes pour qui les autres méthodes contraceptives ne conviennent pas, et la période d’utilisation doit être la plus courte possible
  • Consulter d’abord un ou une médecin afin d’obtenir une ordonnance
  • La première injection doit être administrée dans les cinq premiers jours du cycle menstruel. L’effet contraceptif est alors immédiat.
  • Si la première injection a lieu à un autre moment du cycle, utiliser un autre mode de contraception (condom) pendant sept jours
  • Les injections suivantes doivent se faire tous les trois mois, soit entre la 10e et la 13e semaine après l’injection précédente. L’intervalle entre les injections ne doit pas dépasser 13 semaines

Si l’intervalle de 13 semaines entre 2 injections est dépassée, consulter S.O.S. (Reprenez le rythme!), un outil en ligne de la SOGC pour connaitre la marche à suivre afin de ne pas risquer une grossesse non planifiée

Contre-indications
  • Personne qui n’a pas encore eu de règles
  • Personne qui est enceinte  ou qui pense l’être
  • Personne qui allaite et qui a accouchée depuis moins de six semaines
  • Saignements vaginaux anormaux ou inexpliqués
  • Problèmes cardiaques
  • Cancer du sein actif ou en rémission
  • Maladie du foie (hépatite virale évolutive, tumeur ou cirrhose )
  • Souhaite devenir enceinte dès l’arrêt de la contraception
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* de l’injection est de plus de 99,8%, son efficacité pratique* est de 94%
  • Il existe des interactions médicamenteuses avec l’injection. Il est important de toujours vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effects indésirable
  • L’injection contraceptive est un contraceptif sur lequel on n’a pas de contrôle. Une fois injecté, son effet se prolonge durant trois mois. Ainsi, en cas d’effets indésirables importants, il est impossible de cesser son utilisation
  • Irrégularités menstruelles : saignements irréguliers ou imprévisibles ou, plus rarement, saignements abondants et continus
  • Absence de menstruation (dans  55 % des cas après une année d’utilisation)
  • Gain de poids
  • Maux de tête
  • Troubles abdominaux (crampes, ballonnements de l’estomac ou de l’intestin)
  • Nervosité
  • Etourdissements
  • Baisse de la libido
  • Fatigue chronique
  • Nausées
  • Perte de poils
  • Maux de dos
  • Hypersensibilité des seins
  • Sentiment de dépression ou aggravation d’un état dépressif
  • Les effets de l’injection contraceptive peuvent persister jusqu’à six à 12 mois après la dernière injection
Risques pour la santé
  • Diminution importante de la densité osseuse qui s’accroît avec la durée d’utilisation du contraceptif. La densité osseuse revient cependant au niveau initial deux ans après l’arrêt du contraceptif
Avantages
  • Contraception invisible
  • Ne nécessite pas une attention quotidienne
  • Peut convenir aux personnes qui ne peuvent pas prendre œstrogènes
  • Peut convenir aux personnes qui allaitent (six semaines après l’accouchement)
  • Peut convenir aux personnes de plus de 35 ans ou aux fumeuses (quel que soit leur âge)
  • Peut être débuté directement après un accouchement ou un avortement
  • Moins de douleurs et crampes menstruelles
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Peut être initié à tout moment du cycle incluant directement après un avortement ou une fausse couche
Inconvénients
  • Requiert une prescription médicale
  • Nécessite des visites de retour pour l’injection chaque trois mois
  • Ne peut être interrompu immédiatement si des effets indésirables se produisent
  • Le retour à la fertilité peut se faire attendre de 6 à 9 mois après la dernière injection. En fait, 6 mois seront nécessaires avant que le cycle menstruel régulier soit rétabli. Seulement 50 % des personnes qui le souhaitent sont devenues enceintes 10 mois après l’arrêt de la méthode et 90 % le sont devenues deux ans après la dernière injection
  • Provoque l’arrêt des menstruations dans 55 à 60 % des cas après un an d’utilisation
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement du corps et du cycle menstruel
Coût
  • Environ 40 $ pour 3 mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • L’injection est couverte par les régimes d’assurances public et privés
  • Pour les étudiant.e.es à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se la procurer ?
  • Disponible dans la majorité des pharmacies avec présentation d’une prescription médicale
Informations complémentaires
  • L’injection contraceptive est un contraceptif hormonal compatible avec l’allaitement. Il faut tout de même attendre au moins 6 à 8 semaines afin de laisser le temps à la production de lait de bien s’établir
  • Le Depo-Provera est un médicament qui a d’abord été conçu pour le traitement de l’endométriose et de certains cancers. Son utilisation comme contraceptif a été approuvé au Canada en 1997, après avoir essuyé trois refus de la part de Santé Canada. Les groupes en santé des femmes, dont la FQPN, se sont opposés à son approbation comme contraceptif en raison des risques pour la santé que ce contraceptif comporte (notamment la perte de densité osseuse) et de ses effets indésirables importants
  • Le Depo-Provera a été utilisé de façon disproportionnée en Amérique du nord chez les femmes racisées et autochtones, en situation de handicap ou de pauvreté. De nombreux groupes dénoncent son utlisation à des fins de contrôle de population, par exemple INCITE!, Women of Color against Violence (en anglais)

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appelations
  • Mini-pilule ; pilule mini-dosée ; progestatif oral ; pilule de progestatif seul ; pilule progestative ; contraceptif oral à progestatif seulement ; pilule Micronor
Description
  • La minipilule contient un seul type d’hormone, soit un progestatif (noréthindrone)
  • Une seule marque est disponible au Canada : Micronor
  • Ce contraceptif est présenté en plaquette de 28 comprimés contenant chacun la même quantité de progestatif. Cette méthode ne comporte pas d’intervalle sans hormone

La minipilule ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un œuf fécondé
  • Empêche l’ovulation dans 60 % des cas (40 %  continuent à ovuler avec ce contraceptif)
Utilisation
  • Consulter d’abord un ou une médecin ou infirmière pour obtenir une ordonnance (depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent prescrire ce contraceptif pour une période de six mois)
  • La prise du contraceptif à progestatif seulement débute habituellement entre le premier et le cinquième jour du cycle menstruel. Elle est alors immédiatement efficace
  • Lorsque la première prise du contraceptif a lieu à un autre moment du cycle, il est nécessaire d’utiliser une autre méthode de contraception non hormonale (condom) pendant les premières 48h
  • La pilule à progestatif seulement doit être prise tous les jours à la même heure. Une variation de plus de trois heures nuit de façon importante à son efficacité et entraine un risque de grossesse
  • Dès qu’un boîtier est terminé, en commencer un autre. Il n’y a pas de période d’arrêt avec ce contraceptif

En cas d’oubli ou si une pilule est prise à plus de 27 heures d’intervalle, consulter S.O.S. (Reprenez le rythme!), un outil en ligne de la SOGC pour connaitre la marche à suivre afin de ne pas risquer une grossesse non planifiée

Contre-indications
  • Personne qui allaite et qui a accouchée depuis moins de six semaines
  • Personne qui est enceinte  ou qui pense l’être
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Hypertension artérielle
  • Migraines avec aura
  • Maladie du foie (hépatite évolutive, cirrhose ou tumeur)
  • Cancer du sein actif ou en rémission
  • Chirurgie de contournement gastrique
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de la minipilule est de plus de 99,7%. Dans le cas d’une utilisation régulière*, il est de 92%
  • Les interactions médicamenteuses associées aux contraceptifs qui contiennent un progestatif seulement sont moins bien connues que celles qui sont associées aux contraceptifs oraux combinés. Certains médicaments (anticonvulsivants ex. rifampin) ou produits naturels comme le millepertuis peuvent réduire l’efficacité de la pilule alors que d’autres peuvent être mis en échec par le contraceptif. Il est important de toujours vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Saignements menstruels irréguliers ou imprévus (courant)
  • Absence de règles (aménorrhée) dans environ 10 % des cas
  • Nausée
  • Maux de tête
  • Sensibilité des seins
  • Gain ou perte de poids
  • Diminution de libido
  • Dépression
  • Symptômes androgéniques tels que l’acné ou l’hirsutisme
Risques pour la santé
  • Prise selon les indications, la pilule à progestatif seulement ne semble pas accroître les risques de thromboembolie veineuse, d’accident vasculaire cérébral, ni d’infarctus
  • Certains types de cancer du sein sont sensibles aux progestatifs. Il faut faire vérifier toute masse suspecte aux seins immédiatement
  • Augmentation du risque de diabète
  • Augmentation du risque de kystes ovariens
Avantages
  • Une solution de rechange pour les personnes qui ne peuvent pas prendre œstrogènes
  • Peut convenir à celles qui allaitent (six semaines après l’accouchement)
  • Peut convenir aux personnes de plus de 35 ans ou aux fumeuses (quel que soit leur âge)
  • Méthode dont l’utilisation peut être arrêtée en tout temps, sans consultation médicale
  • Retour rapide de la fertilité (moins de trois mois en moyenne)
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Diminue les crampes et les saignements menstruels
  • Peut être débuté à n’importe quel moment du cycle y compris directement après un avortement
  • Provoque l’arrêt des menstruations ( 10 % des cas)
Inconvénients
  • Nécessite beaucoup de rigueur et de discipline, car il faut la prendre tous les jours à la même heure
  • Requiert une prescription médicale.
  • Provoque l’arrêt des menstruations (chez 10 % des utilisatrices)
  • Provoque souvent des saignements irréguliers
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement du corps et du cycle menstruel
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Entre 18 et 19 $ par mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • La minipilule est couverte par les régimes d’assurances public et privés
  • Pour les étudiant.e.s à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se la procurer ?
  • Disponible dans la plupart des pharmacies avec présentation d’une prescription médicale
Informations complémentaires
  • La pilule à progestatif seulement est le seul contraceptif oral compatible avec l’allaitement. Il faut tout de même attendre de 6 à 8 semaines afin de laisser le temps à la production de lait  de bien s’établir et de ne pas exposer la ou le nouveau-né aux progestatifs via le lait maternel

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé

Dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel (DIU-LNG)
Autres appellations
  • Stérilet Mirena ; Jaydess ; stérilet avec hormone ; système intra-utérin (SIU) ; système intra-utérin à libération de lévonorgestrel (SIU-LNG)
Description
  • Le stérilet avec hormone est un contraceptif qui libère une hormone progestative, le levonorgestrel
  • Il est fait de plastique souple, est en forme de « T » et mesure environ trois centimètres
  • Dans la tige verticale se trouve un réservoir contenant le progestatif. À l’extrémité inférieure se retrouvent deux fils qui visent à faciliter le retrait et à vérifier la présence du dispositif une fois mis en place
  • Parce qu’il contient un progestatif, le stérilet avec hormone agit comme une méthode hormonale et non pas comme un stérilet
  • La durée de vie du Mirena est au maximum de 5 ans, celle du Jaydess de 3 ans
  • Le Mirena est disponible au Canada depuis février 2001, le Jaydess depuis février 2014
  • Le stérilet avec hormone ne doit pas être utilisé comme contraception d’urgence (stérilet post-coïtal)

Le stérilet avec hormone ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Le stérilet avec hormone est inséré dans l’utérus où il libère lentement le lévonorgestrel de façon continue. Il agit principalement de deux façons
    • Il amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé
    • Il épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes
    • Il peut aussi empêcher l’ovulation chez certaines femmes
Utilisation
  • Toute personne qui désire un moyen de contraception efficace peut se faire installer un stérilet avec hormone, qu’elle ait eu ou non une grossesse
  • Comme le risque de complication augmente si l’on contracte une ITSS tout en portant un stérilet, cette méthode est plus adaptée aux personnes qui ont des pratiques sexuelles plus sécuritaires
Contre-indications
  • Possibilité d’une grossesse (femme qui est enceinte ou pense l’être)
  • ITSS courante ou récidivante
  • Malformation utérine
  • Saignement vaginal de cause inconnue
  • Endométriose
  • Allergie à une composante du Mirena/ Jaydess
  • Infection pelvienne courante
  • Présence de cellules anormales au col de l’utérus

À celles-ci s’ajoutent certaines contre-indications liées à l’utilisation de progestatifs

  • Personne qui allaite et qui a accouchée depuis moins de six semaines
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Hypertension artérielle
  • Migraines avec aura
  • Maladie du foie (hépatite évolutive, cirrhose ou tumeur)
  • Cancer du sein actif ou en rémission
  • Chirurgie de contournement gastrique
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité du stérilet avec hormone se compare à celui de la stérilisation par ligature des trompes, soit 99,8%
  • Les médicaments qui agissent sur le foie (primidone, barbituriques, phénytoïne, carbamazépine, rifampicine, etc.) peuvent diminuer l’efficacité de certains contraceptifs. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et d’autres médicaments
Pose
  • Il est nécessaire de consulter un ou une médecin de famille ou gynécologue pour la pose d’un stérilet
  • Selon les endroits, une ou deux visites sont nécessaires. Le personnel médical vérifie qu’il n’y a pas de grossesse, effectue un test de dépistage des ITSS à l’aide de prélèvements au col et procède à l’insertion du dispositif
  • L’insertion peut se faire à n’importe quel moment du cycle, mais la période juste après les menstruations est souvent privilégiée car la dilatation naturelle du col rend la procédure plus facile
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement à la suite d’une fausse couche ou d’un avortement de premier ou de deuxième trimestre
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement après l’accouchement mais le risque d’expulsion est plus élevé. Il est aussi possible d’attendre 6 semaines avant la pose pour laisser à l’utérus le temps de reprendre sa taille
  • L’insertion du stérilet peut provoquer des saignements et des contractions utérines en réaction au corps étranger. Elles sont généralement soulagées par la prise d’analgésiques. Des médecins recommandent de prendre un médicament anti-inflammatoire environ une heure avant la pose pour diminuer l’inconfort
  • S’il est inséré dans un délai de 7 sept jours suivant le début des menstruations, le stérilet avec hormone protège contre la grossesse dès sa mise en place. Il est toutefois recommandé d’attendre 72h avant d’avoir des relations sexuelles avec pénétration vaginale
Suivi
  • Un suivi médical est à prévoir de 4 à 12 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an
  • Le stérilet devrait être bien toléré après quelques cycles menstruels. Si la douleur ou les saignements persistent, il faut envisager son retrait
  • On recommande de vérifier la présence des fils environ une fois par mois. S’ils sont introuvables, communiquer avec son ou sa médecin
  • Il existe un risque d’expulsion du dispositif ( 3,4%) particulièrement au cours de la première année d’utilisation
  • Le stérilet hormonal peut être retiré par un ou une médecin ou gynécologue à n’importe quel moment du cycle
  • La durée de vie d’un stérilet hormonal  est de 3 à 5 ans
Effets indésirables
  • Cycle menstruel irrégulier, plus long
  • Saignements abondants
  • Saignements imprévus ou répétés (spotting) entre les menstruations
  • Arrêt complet des menstruations pour 20% des usager.e.s après un an d’utilisation
  • Maux de tête
  • Sensibilité des seins
  • Dépression
  • Gain de poids
  • Douleur et crampes
  • Acné, peau grasse
  • Diminution de la libido
  • Kystes ovariens qui se résorbent habituellement de façon spontanée
Risques pour la santé
  • Le risque de maladies inflammatoires pelviennes (salpingite et infection des trompes de Fallope) est augmenté au cours du premier mois suivant la pose, particulièrement si une ITSS ou une infection vaginale est présente au moment de l’insertion du stérilet. Au-delà de ce délai, le risque de maladies inflammatoires pelviennes diminue, mais la probabilité d’une complication en présence d’une ITSS demeure accrue. Une infection pelvienne non traitée peut mener à l’infertilité
  • L’incidence d’une grossesse ectopique (qui se développe à l’extérieur de l’utérus, le plus souvent dans une trompe) est globalement plus faible chez les femmes porteuses d’un stérilet en raison du faible taux de fécondation. Toutefois, si une grossesse survient, celle-ci risque davantage d’être ectopique à cause de la présence du stérilet dans la cavité utérine. En cas de grossesse, il faut consulter rapidement son ou sa médecin pour écarter cette possibilité
  • Il existe un risque de perforation de l’utérus au moment de la pose. Cela survient environ 1 fois sur 1000. Le stérilet doit alors être retiré. S’Il a migré hors de la cavité utérine, il y a un risque de dommages aux tissus et organes environnants (cicatrisation, infection). Une chirurgie peut être nécessaire pour extraire le stérilet et réparer l’utérus
Avantages
  • Méthode fiable et à long terme
  • Discret et non visible
  • Menstruations moins abondantes et qui durent moins longtemps dans la plupart des cas
  • Peut diminuer les douleurs menstruelles
  • Peut être utilisé en période d’allaitement
  • N’entrave pas la spontanéité dans les rapports sexuels
  • Puisque le stérilet avec hormone ne contient pas d’œstrogène, il peut être utilisé par les personnes qui ont une sensibilité ou une contre-indication à cette hormone
  • Efficace immédiatement s’il est posé dans les 7 jours suivant le premier jour des menstruations
Inconvénients
  • Méthode dont l’utilisation nécessite un ou une médecin pour en commencer et en cesser l’utilisation
  • Le ou la partenaire peut sentir la présence des fils lors des relations sexuelles (ceux-ci peuvent par contre être coupés par le ou la médecin s’ils s’avèrent dérangeants)
  • Requiert une prescription médicale et plusieurs rendez-vous médicaux
  • Trouver une personne qui effectue la pose ou le retrait du stérilet peut être difficile
  • Coûteux à l’achat (environ 80$) et encore plus s’il n’y a pas de couverture médicale (300 à 400$)
  • Douleur et crampes au moment de l’insertion et 10-15 minutes après
  • Peut causer des saignements irréguliers dans les 3-6 premiers mois
  • Peut provoquer l’arrêt des menstruations (40% des cas)
  • Interfère avec le système hormonal
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement du corps et du cycle menstruel
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Entre 320-400$
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le Mirena et le Jaydess sont couverts par les régimes d’assurances public (RAMQ) et privés (reste à payer environ 80$)
  • Pour les femmes de 18 ans et moins qui ont une carte valide de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), ainsi que les femmes qui reçoivent de l’aide sociale, aucune franchise ne devrait être chargée.
Où se le procurer ?
  • Un nombre restreint de médecins et de gynécologues effectuent la pose du stérilet avec hormone. Il convient de se renseigner au préalable. Les cliniques de planning, les cliniques jeunesses des CLSC et les centres de santé des femmes peuvent généralement fournir cette information
  • Il est aussi possible de consulter le répertoire des services en santé reproductive et sexuelle
  • Le stérilet avec hormone est disponible en pharmacie sous présentation d’une ordonnance
Informations complémentaires
  • Il ne faut pas confondre le stérilet avec hormone avec le stérilet qui ne contient pas d’hormones. Le stérilet avec hormone (DIU-LNG) est en fait une méthode contraceptive hormonale dont les effets sont davantage comparables à la pilule contraceptive qu’au stérilet en cuivre
  • Bien que le stérilet avec hormone soit souvent recommandé pour les personnes qui allaitent, de petites quantités de lévonorgestrel ont été décelées dans le lait maternel de celles qui l’utilisent. Aucun effet négatif sur la croissance ou le développement des enfants n’a cependant été observé. Les études exhaustives sur le sujet restent toutefois très limitées à ce jour
  • Contrairement à l’idée qui est parfois véhiculée, le stérilet avec hormone peut très bien convenir à celles qui n’ont pas eu d’enfants ni de grossesse
  • L’utilisation de produits d’hygiène menstruelle tels les tampons et la coupe menstruelle (Diva cup, Keeper) n’est pas contre-indiquée tant qu’ils sont bien utilisés (remplacement/nettoyage fréquents). Il faut cependant s’assurer que la coupe menstruelle ne produise pas de succion sur les fils du stérilet lors du retrait

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé

Autres appelations
  • Timbre transdermique ; patch ; patch contraceptif combiné ; système transdermique Evra; timbre Evra
Description
  • Le timbre contraceptif est carré, lisse et très mince et s’applique directement sur la peau. Il mesure 4 cm de chaque coté
  • C’est un contraceptif hormonal combiné puisqu’il contient deux hormones : un œstrogène (éthinylestradiol) et un progestatif ( norelgestromine) qui sont diffusées graduellement par la peau pendant une semaine
  • Il est disponible au Québec depuis janvier 2004

Le timbre ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche l’ovulation
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Le timbre remplace le cycle menstruel naturel par un cycle menstruel artificiel. Il n’y a pas de véritables menstruations, mais plutôt des saignements de privation causés par l’absence d’hormones pendant la semaine sans timbre
Utilisation
  • Consulter d’abord un ou une médecin ou infirmière pour obtenir une ordonnance (depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent prescrire ce contraceptif pour une période de six mois)
  • Appliquer le premier timbre le premier jour des menstruations. Il est alors efficace immédiatement
  • Si le timbre est appliqué plus de 24 heures après le début des règles, utiliser une autre méthode de contraception (condom) pendant sept jours
  • Changer le timbre chaque semaine à jour fixe (chaque mardi par exemple), pendant trois semaines consécutives
  • Ne pas porter de timbre lors de la quatrième semaine, durant laquelle surviennent habituellement les menstruations
  • Pour qu’il adhère bien à la peau, coller le timbre sur une peau propre et sèche, sans crème, ni poudre ou huile solaire
  • Le timbre peut être appliqué sur les fesses, l’abdomen, le haut du dos ou sur la partie supérieure externe du bras. Ne pas coller le timbre près des seins, la diffusion des hormones pouvant augmenter les risques de cancer
  • Il est conseillé d’éviter d’exposer la région du timbre à des sources de chaleur telles qu’un sauna ou un bain tourbillon, qui pourraient théoriquement augmenter la libération d’œstrogènes dans le corps
  • Pour retirer le timbre usagé, soulever un coin et le décoller rapidement

En cas d’oubli ou si le timbre est totalement ou partiellement décollé pendant plus de 24 h, consulter S.O.S. (Reprenez le rythme!), un outil en ligne de la SOGC pour connaitre la marche à suivre afin de ne pas risquer une grossesse non planifiée

Contre-indications
  • Personne qui allaite
  • Personne  qui a accouché depuis moins de quatre semaines
  • Personne  qui est enceinte  ou qui pense l’être
  • Fumeuse de plus de 35 ans
  • Hypertension artérielle
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Migraines avec aura
  • Migraines et plus de 35 ans
  • Cancer du sein, de l’endomètre ou du col de l’utérus actif ou en rémission
  • Diabète accompagné de problèmes rénaux, neurologiques ou d’affections de la rétine
  • Maladie du foie (hépatite virale évolutive, tumeur ou cirrhose )
  • Saignements vaginaux inexpliqués
  • Maladie de vésicule biliaire ou calculs biliaires
  • Doit subir une chirurgie majeure avec immobilisation prolongée
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) du timbre est de 99,7 %, le taux d’efficacité en cas d’utilisation régulière* est de 91%
  • Les interactions médicamenteuses avec le timbre hormonal sont les mêmes qu’avec les contraceptifs hormonaux combinés. Il est important de toujours vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel
  • Le timbre pourrait être moins efficace chez les personnes de plus de 90 kg (198 lb)

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effects indésirables
  • Irritation de la peau au site d’application du timbre (chez 20 % des femmes)
  • Saignements menstruels irréguliers et pertes vaginales légères
  • Sensibilité ou douleur aux seins
  • Maux de tête ou migraines
  • Nausées et vomissements
  • Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales ou ballonnements)
  • Absence de menstruations (pendant et après la prise du timbre)
  • Rétention d’eau
  • Taches brunâtres sur le visage (chloasma)
  • Gain ou perte de poids
  • Difficulté avec les lentilles de contact, modification de la vision
Risques pour la santé
  • Formation de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Infarctus (crise cardiaque)
  • Accident vasculaire cérébral (hémorragie cérébrale)
  • Hypertension artérielle
  • Affections de la vésicule biliaire
  • Maladie du foie
  • Lésions neuro-oculaires
  • Syndrome du choc toxique

Les utilisatrices du timbre doivent consulter dans les plus brefs délais dans les circonstances suivantes

  • Gonflement douloureux d’un mollet
  • Douleur vive dans la poitrine et essoufflement
  • Maux de tête inhabituellement intenses
  • Perte de la vision d’un œil ou d’une partie du champ visuel
  • Troubles de la parole
  • Vertiges brusques et importants
  • Engourdissement d’un bras ou d’une main
  • Expectoration (crachat) sanglante
Avantages
  • Ne nécessite pas une attention quotidienne
  • Risque d’oubli moindre qu’avec la pilule contraceptive
  • Règles moins abondantes et qui durent moins longtemps
  • Peut diminuer les douleurs menstruelles
  • Régularise les saignements menstruels
  • Méthode dont l’utilisation peut être arrêtée en tout temps, sans consultation médicale
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Diminue les symptômes de l’acné
  • Facilité d’application et de vérification de la présence
  • Dose d’hormone inférieure à la pilule orale combiné
  • Rapidement efficace
  • Retour rapide de la fertilité après l’arrêt
  • Sans danger pour celles qui ont une allergie au latex
  • Peut être inséré à tout moment du cycle incluant directement après un avortement ou une fausse couche
Inconvénients
  • Contraceptif relativement nouveau et peu étudié
  • Requiert une prescription médicale
  • Le remplacement peu être couteux en cas de décollement car le timbre n’est pas vendu à l’unité
  • Interfère avec le système hormonal
  • Plus haute quantité d’œstrogène (60% de plus) dans le sang que pour les utilisatrices de pilule
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement naturel du corps et du leur cycle menstruel
  • Son élimination pose un problème environnemental (puisque le timbre contient toujours des hormones lorsqu’il est jeté).
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Environ 24 $ par mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le timbre est couvert par les régimes d’assurances public et privés
  • Pour les étudiant.e.es à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se le procurer ?
  • Disponible dans la majorité des pharmacies avec présentation d’une prescription médicale
Informations complémentaires
  • Le timbre est une nouvelle méthode contraceptive. Les données en ce qui concerne son innocuité sont rares et les études sur ses effets à long terme sont inexistantes. Dans ces circonstances, il est présumé que les effets du timbre à long terme sont les mêmes que ceux des contraceptifs oraux combinés (comme ils contiennent les mêmes types d’hormones)
  • On ne dispose pas de données permettant de déterminer si la voie d’administration cutanée de contraceptifs hormonaux combinés serait plus ou moins risquée pour la santé que la voie orale
  • Même après 7 jours d’utilisation (période après laquelle il doit être retiré),le timbre contient toujours une quantité importante d’hormones qui peuvent se retrouver dans l’environnement. Pour éviter ceci, ne pas le jeter dans les toilettes mais le remettre dans le sachet d’origine bien refermé avant d’en disposer.

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appelations
  • Nexplanon
Description
  • Il s’agit d’un petit bâtonnet en plastique souple et flexible, à peu près de la taille d’une allumette
  • Il est inséré juste sous la peau (sous-cutané) de la face interne du bras non dominant et peut être laissé en place pendant 3 ans
  • C’est un contraceptif hormonal qui ne contient qu’un seul type d’hormone, soit un progestatif (68 mg d’étonogestrel) qui est libéré de façon prolongé jusqu’à 70 mcg par jour
  • Il est disponible au Canada depuis août 2020

L’implant sous-cutané ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche l’ovulation
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • L’implant libère lentement une dose constante d’une hormone progestative pendant une période pouvant atteindre trois ans
Utilisation
  • Consulter d’abord un ou une médecin pour obtenir une ordonnance
  • Le Nexplanon doit être inséré ou retiré par un.e professionnel.le de la santé qui est expérimenté.e dans l’utilisation de l’implant et qui a reçu la formation requise pour effectuer ces procédures
  • L’implant doit être inséré entre le 1er jour (premier jour des menstruations) et le 5e jour du cycle menstruel s’il n’y avait pas usage d’une contraception hormonal précédent l’utilisation de l’implant.
  • Si le moment de l’insertion est différent du moment recommandé, utiliser une autre méthode de contraception (condom) pendant 7 jours après l’insertion. 
  • En remplacement de la pilule combinée, l’implant doit être inséré de préférence le lendemain de la prise du dernier comprimé actif
  • En remplacement du timbre ou de l’anneau vaginal, l’implant doit être inséré de préférence le jour où le contraceptif devait être retiré
Contre-indications
  • Personne qui allaite
  • Personne âgée de moins de 18 ans (données non disponibles)
  • Personne  qui est enceinte ou qui pense l’être
  • Fumeuse de plus de 35 ans
  • Hypertension artérielle
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Migraines avec aura
  • Migraines et plus de 35 ans
  • Cancer du sein, de l’endomètre ou du col de l’utérus actif ou en rémission
  • Diabète accompagné de problèmes rénaux, neurologiques ou d’affections de la rétine
  • Maladie du foie (hépatite virale évolutive, tumeur ou cirrhose )
  • Saignements vaginaux inexpliqués
  • Maladie de vésicule biliaire ou calculs biliaires
  • Doit subir une chirurgie majeure avec immobilisation prolongée
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de l’implant est 0,05 grossesse pour 100 femmes/personnes. Le taux d’efficacité réel est le même.
  • Les interactions médicamenteuses avec l’implant sous-cutané sont les mêmes qu’avec les contraceptifs hormonaux combinés. Il est important de toujours vérifier avec le ou la médecin les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et tout autre médicament ou produit naturel

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effects indésirables
  • Saignements menstruels irréguliers et pertes vaginales légères
  • Sensibilité ou douleur aux seins
  • Maux de tête ou migraines
  • Nausées et vomissements
  • Symptômes gastro-intestinaux (crampes abdominales ou ballonnements)
  • Légère augmentation du risque de kystes ovariens
  • Gain ou perte de poids
Risques pour la santé

Les utilisatrices de l’implant doivent consulter dans les plus brefs délais dans les circonstances suivantes

  • Impossibilité de palper l’implant
  • Douleur dans les jambes ou les bras
  • Douleur à la poitrine ou essoufflement
  • Maux de tête inhabituellement intenses
  • Perte de vision ou vision double
  • Troubles de la parole
  • Étourdissements
Avantages
  • Ne nécessite pas une attention quotidienne
  • Risque d’oubli moindre qu’avec la pilule contraceptive
  • Règles moins abondantes et qui durent moins longtemps
  • Contraception discrète
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Convient aux femmes et aux personnes qui ne peuvent pas prendre d’oestrogène
  • Rapidement efficace
  • Sans danger pour celles qui ont une allergie au latex
Inconvénients
  • Contraceptif relativement nouveau et peu étudié
  • Requiert une prescription médicale
  • Interfère avec le système hormonal
  • Au moment de procéder à l’insertion et au retrait de l’implant, des complications peuvent survenir, notamment de la douleur, une paresthésie, une hémorragie, un hématome, des cicatrices ou une infection
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement naturel du corps et du leur cycle menstruel
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Environ 285 $ pour une durée de 3 ans
  • Le Nexplanon est maintenant couvert par l’assurance médicament de la RAMQ ou certaines compagnies d’assurances privées.
Où se le procurer ?
  • Contactez la FQPN pour connaître les différents points de service où il est possible de rencontrer des professionnel.le.s de la santé ayant suivi la formation pour la prescription du Nexplanon. Il est aussi possible de faire une recherche par géolocalisation sur le site web de Nexplanon
Informations complémentaires
  • L’implant est une nouvelle méthode contraceptive. Les données en ce qui concerne son innocuité sont rares et les études sur ses effets à long terme sont inexistantes. Dans ces circonstances, il est présumé que les effets de l’implant à long terme sont les mêmes que ceux de l’injection contraceptive et le stérilet hormonal, en vertu de leurs ressemblances

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Méthodes barrières

Autres appellations
  • La cape
Description
  • La cape cervicale est une coupole rigide en latex ou en silicone qui s’applique directement sur le col de l’utérus
  • La cape cervicale est offerte en plusieurs tailles car elle doit être bien ajustée sur le col afin d’offrir une protection maximale
  • La cape doit être utilisée conjointement avec un spermicide
  • Bien entretenue, elle peut être conservée plusieurs années. Si elle semble endommagée, granuleuse ou collante, ou dégage une mauvaise odeur elle doit être remplacée

La cape cervicale ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus en couvrant l’entrée du col utérin
  • Le spermicide détruit les spermatozoïdes au contact
Utilisation
  • Se procurer une cape adaptée à notre situation (il existe une taille pour les personnes qui n’ont jamais été enceintes, pour celles qui ont été enceintes au moins deux semaines mais qui n’ont pas accouché vaginalement et une celles qui ont accouché)
  • Appliquer un spermicide en gel ou en mousse dans la partie creuse de la cape. Il faut cependant éviter d’en appliquer une trop grande quantité (1 cuillère à thé maximum), sinon la cape risque d’être glissante, difficile à insérer et la succion risque d’être compromise
  • Insérer la cape dans le vagin et la placer de façon à ce qu’elle recouvre bien le col de l’utérus. La cape peut être insérée jusqu’à 40 heures avant un rapport sexuel. Pour une succion maximale, il est conseillé d’attendre au moins une demi-heure après l’insertion avant d’avoir un rapport sexuel avec pénétration vaginale
  • Avant chaque rapport sexuel avec pénétration vaginale, s’assurer que la cape est installée et ajustée correctement afin qu’elle ne se déplace pas. L’adhérence par succion est un signe que la cape est bien ajustée. (Pendant la période d’apprentissage, il est conseillé d’utiliser une méthode de contraception d’appoint, comme le condom, pour éviter les accidents dus à un mauvais positionnement de la cape.)
  • La cape peut être laissée en place pour plusieurs rapports sexuels
  • L’ajout de spermicide à chaque fois est facultatif. Si désiré, il suffit, avant chaque nouveau rapport, de remettre un peu de spermicide dans le vagin à l’aide d’un applicateur sans retirer la cape
  • Laisser la cape en place au moins 6 heures après le dernier rapport sexuel avec pénétration vaginale
  • La cape peut être portée pour un maximum de 48 heures
  • Laver à l’eau tiède et au savon entre chaque utilisation et ranger dans un contenant hermétique
  • Pendant les menstruations, utiliser une autre méthode contraceptive, comme le condom
  • Vérifier l’ajustement de la cape à la suite d’un accouchement, d’un avortement, d’une fausse couche ou d’une chirurgie au col de l’utérus
  • Peut être utilisé avec tous les types de lubrifiants sauf si elle est en silicone (les lubrifiants en silicone endommagent les objets en silicone, utiliser un lubrifiant à base d’eau)
Contre-indications
  • Infections urinaires à répétition
  • Infections vaginales à répétition
  • Prolapsus d’organes (descente d’utérus, de vessie, …)
  • Anomalie du col (cytologie anormale, néoplasie, condylome, malformation)
  • Allergie ou sensibilité au silicone ou au spermicide
  • Biopsie ou cryothérapie (moins de 12 semaines)
  • Accouchement ou IVG (moins de 6 semaines)
  • Ne pas utiliser cette méthode de contraception pendant les deux-trois jours précédant un test de pap
Efficacité
  • Le taux d’efficacité de la cape cervicale est estimé à  86% pour les personnes qui n’ont pas accouché et à 71% chez celles qui ont déjà accouché vaginalement. Le diaphragme est plus efficace que la cape cervicale pour celles qui ont déjà accouché
Effets indésirables
  • Infections urinaires ou vaginales fréquentes (les spermicides peuvent fragiliser l’équilibre de la flore vaginale)
  • L’utilisation fréquente de spermicides (plusieurs fois par jour) de même que le port prolongé de la cape peuvent causer des irritations, odeurs, et démangeaisons de même qu’une augmentation des pertes vaginales
  • Allergie du/des partenaire(s) au contraceptif
Risques pour la santé
  • Comme c’est le cas avec les tampons hygiéniques, les méthodes barrières qui restent dans le vagin peuvent dans de rares cas provoquer un syndrome du choc toxique. En cas de forte fièvre, frissons, vomissements, diarrhée, éruption cutanée et douleurs musculaires, retirer la cape cervicale et consulter immédiatement.
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle la personne qui peut tomber enceinte
  • Effet contraceptif prolongé, peu importe le nombre de relations sexuelles
  • N’interfère pas avec le système hormonal, la durée du cycle ou le flux sanguin
  • Permet de mieux connaître le corps
  • Peut être utilisée en période d’allaitement (au moins six semaines après l’accouchement)
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Peut n’être utilisée qu’au besoin
  • Écologique
Inconvénients
  • La cape cervicale n’est plus disponible au Québec. Il faut donc la commander à l’étranger par voie électronique. Il est donc impossible d’obtenir un service de prise de mesure du col et d’ajustement avant d’acheter la cape
  • Certaines difficultés peuvent être liées à son insertion dans le vagin et à son retrait. Il peut être nécessaire de s’exercer plusieurs fois avant de se sentir à l’aise avec cette méthode
  • Nécessite l’utilisation de spermicides qui peuvent causer des irritations et avoir un gout désagréable
  • Ne peut être utilisée pendant les menstruations
  • Peut provoquer un inconfort lors de la pénétration pour l’un.e ou l’autre des partenaires
Coût
  • Environ 100$ pour un an, en plus du coût des spermicides
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • La cape n’est pas couverte par les régimes d’assurances public et privé 
Où se la procurer ?
  • L’accès à la cape cervicale est très limité. Seul le modèle FemCap est disponible.
Informations complémentaires
  • Le Centre de santé des femmes de Montréal a longtemps été un promoteur de la cape cervicale auprès de sa clientèle. Des médecins et des intervenantes qualifiés faisaient l’essayage et l’ajustement de la cape, en plus d’animer des ateliers pour en enseigner l’usage. Or, le modèle qu’il distribuait, la cape Prentif, n’est plus disponible depuis 2007. La cape Prentif était jugée plus efficace que la FemCap, avec des taux de succès comparables à ceux du diaphragme. Depuis qu’il a épuisé son inventaire, le Centre de santé des femmes a dû cesser de promouvoir la cape cervicale. Il n’a pu poursuivre ses activités avec le modèle FemCap qui ne peut être stérilisé, ce qui rend impossible les ateliers « d’essayage » de la cape
  • Afin de permettre d’utiliser la cape cervicale sans risquer d’infections, certaines compagnies et organismes travaillent actuellement à la conception de gelées microbicides, à utiliser à la place du spermicide, en combinaison avec la cape cervicale ou le diaphragme. Ces microbicides agiraient en augmentant les défenses immunitaires naturelles du corps et en favorisant la flore bactérienne normale du vagin. Elles seraient exemptes des effets secondaires des spermicides attribuables à l’action « détergente » du nonoxynol-9. Différents produits ont à ce jour franchit avec succès l’étape des essais cliniques et sont en attente d’homologation. Ils devraient faire leur entrée sur le marché dans les années à venir
  • Dans l’attente de la mise en marché de gelées microbicides, les seuls produits alternatifs disponibles sont des gelées acidifiantes à base d’acide lactique ou de jus de citron, en vente libre sur Internet (ex : Contragel). Ces produits ont démontré, en laboratoire, la propriété d’immobiliser les spermatozoïdes à leur contact, comme ceux-ci ne peuvent évoluer qu’en milieu alcalin. Toutefois, aucune étude n’a vérifié si cette propriété in vitro se traduisait par un effet contraceptif réel chez les humains

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Capote; préservatif; condom masculin
Description
  • Le condom externe est une gaine transparente en latex qui s’ajuste sur le pénis en érection
  • Pour les personnes allergiques au latex, il existe des condoms faits de polyuréthane
  • Il existe une multitude de type de préservatifs: texturés, avec ou sans lubrifiant, colorés, avec ou sans spermicide, aromatisés, ultra résistants, extra fins et ajustés ou extra larges
  • Il existe aussi des condoms en membrane d’agneau. Attention cependant car ces derniers protègent contre les grossesses mais moins bien contre les ITSS et le VIH

Le condom en latex et en polyuréthane protège contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et le VIH mais n’offre qu’une protection partielle contre l’herpès et le virus du papillome humain (VPH)

Fonctionnement
  • Contraception: empêche les spermatozoïdes de pénétrer à l’intérieur du vagin
  • ITSS: empêche l’échange de sperme et de liquides biologiques (sang, sécrétions vaginales et anales, salive), protégeant ainsi les partenaires du VIH et de la plupart de ITSS, à l’exception de celles qui se transmettent par le contact peau à peau comme l’herpès et le virus du papillome humain
Utilisation
  • Toujours vérifier la date d’expiration. Après cette date, les condoms n’offrent plus de protection
  • Conserver les condoms à l’abri de la lumière du soleil et de la chaleur
  • Attention en l’ouvrant: les ongles, les dents ou des objets pointus utilisés pour ouvrir l’emballage peuvent endommager le condom
  • Dérouler le condom sur le pénis en érection avant que le pénis ne touche la vulve et avant toute pénétration
  • Pincer l’extrémité du condom pour en enlever l’air, puis le dérouler jusqu’à la base du pénis
  • S’assurer de laisser un espace à l’extrémité du condom afin de recueillir le sperme
  • Ne pas hésiter, si nécessaire, à lubrifier l’extérieur ou l’intérieur du condom (sur le bout du gland- trop de lubrifiant risque de faire « glisser » le condom) pour augmenter les sensations et le confort
  • Toujours utiliser un lubrifiant à base d’eau ou de silicone avec les condoms de latex car l’’huile ou la gelée de pétrole (Vaseline) le rendent poreux
  • Retirer le pénis du vagin après l’éjaculation en tenant bien la base du condom pour éviter tout écoulement de sperme à l’intérieur du vagin
  • Le condom ne s’utilise qu’une seule fois, faire un nœud après usage et disposer dans une poubelle, pas dans les toilettes
  • Ne jamais utiliser deux condoms à la fois car cela risquerait provoquer une déchirure
Contre indications
  • Aucune
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) du condom est de 98% mais son taux d’efficacité réel* est de 82 % (ce taux est dû en grande majorité au fait que les personnes qui utilisent le condom comme moyen de contraception ne l’utilisent souvent pas de façon systématique)

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Allergie au latex chez l’un.e ou l’autre des partenaires
  • Irritations vaginales causées par le condom en latex. Celles-ci sont souvent occasionnées par un manque de lubrification
  • Irritations vaginales liées à une intolérance au lubrifiant ou au spermicide présents sur le condom
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Prévient les grossesses ET protège contre la plupart des ITSS et le VIH
  • Responsabilise les deux partenaires en matière de contraception et de santé sexuelle
  • N’interfère pas avec le système hormonal ou le cycle menstruel
  • Peut être utilisée en période d’allaitement
  • Méthode facilement accessible
  • Peut être utilisé en combinaison ou comme méthode d’appoint avec d’autres méthodes contraceptives
  • Pas d’écoulement de sperme après l’éjaculation
  • Peut prolonger l’érection et retarder une éjaculation jugée trop rapide
Inconvénients
  • Rupture possible du condom lors de sa manipulation
  • Nécessite la collaboration du/des partenaires (une des expressions possibles de la violence intime est la coercition reproductive, soit le refus d’utilisation d’une contraception par un des partenaires)
  • Diminution des sensations
  • Oblige à une pause lors des rapports sexuels pour la mise en place du condom
  • Nécessite de retirer rapidement le pénis du vagin après l’éjaculation
  • Perte d’érection possible lors de la pose
Coût
  • Entre 5 $ et 10 $ pour une boîte de douze condoms externes
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Les condoms externes ne sont pas couverts par les régimes d’assurances public et privés
  • Les associations, maisons de jeunes, cliniques communautaires et autres ont souvent des condoms accessibles et disponibles gratuitement
Où se le procurer ?
  • Le condom est disponible sans ordonnance dans les pharmacies, les boutiques spécialisées et sex-shops, les cliniques de planning, les supermarchés, les dépanneurs et les distributrices des toilettes publiques, ainsi qu’auprès des infirmiers et infirmières scolaires et dans certains organismes communautaires
Informations complémentaires
  • Il existe une multitude de types de condoms, adaptés à toutes les tailles, tous les goûts et pour toutes les pratiques. Il ne faut donc pas hésiter à essayer différents modèles et à choisir celui qui correspond le plus à nos besoins et à ceux de notre/nos partenaires
  • Les lubrifiants à base d’huile (vaseline, huile pour bébé) rendent le latext poreux, et donc inefficace. Utiliser plutôt des lubrifiants à base d’eau ou de silicone (attention, les lubrifiants à base de silicone ne sont pas compatibles avec les dildos ou jouets en silicone).
  • Chez certaines personnes le lubrifiant/spermicide qui recouvrent les condoms créent des irritations vaginales, qui peuvent se transformer en infection. Il est possible de trouver des condoms non lubrifiés
  • Les condoms en polyuréthane sont  plus dispendieux que les condoms réguliers en latex
  • Les ovules et crèmes utilisées pour soigner les infections vaginales rendent les condoms poreux jusqu’à 72h après la fin du traitement
  • Un condom coupé en deux sur le sens de la longueur (digue dentaire) permet d’offrir une protection contre les ITSS lors d’un cunnilingus ou d’un analingus

En cas d’accident (condom déchiré ou qui reste dans le vagin au moment du retrait), il est possible de recourir à la contraception d’urgence (Plan B) en allant à la pharmacie dans les 5 jours suivant la relation sexuelle. Il est aussi possible de recourir à des traitements prophylactiques (de prévention) contre les ITSS en consultant un ou une médecin

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Condom féminin
Description
  • Le condom intenre est une gaine en polyuréthane de forme cylindrique
  • Il est inséré dans le vagin ou l’anus avant les rapports sexuels
  • Deux anneaux flexibles à chaque extrémité permettent de maintenir le condom en place pendant la pénétration

Le condom interne protège contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) et contre le VIH mais n’offre qu’une protection partielle contre l’herpès et le virus du papillome humain (VPH)

Fonctionnement
  • Contraception: empêche les spermatozoïdes de pénétrer à l’intérieur du vagin
  • ITSS: empêche l’échange de sperme et de liquides biologiques (sang, sécrétions vaginales et anales, salive), protégeant ainsi les partenaires du VIH et de la plupart de ITSS, à l’exception de celles qui se transmettent par le contact peau à peau comme l’herpès et le virus du papillome humain
Utilisation
  • Toujours vérifier la date d’expiration. Après cette date, les condoms n’offrent plus de protection
  • Conserver les condoms à l’abri de la lumière du soleil et de la chaleur
  • Attention en l’ouvrant: les ongles, les dents ou des objets pointus utilisés pour ouvrir l’emballage peuvent endommager le condom
  • Pincer l’anneau interne situé à l’extrémité fermée du condom puis l’insérer à l’intérieur du vagin, jusqu’au col de l’utérus (comme un diaphragme)
  • Laisser l’anneau externe, situé à l’extrémité ouverte du condom, couvrir et protéger la vulve
  • Tenir l’anneau externe au début de la pénétration afin de s’assurer que le condom demeure bien en place et que le pénis ne le pousse pas à l’intérieur du vagin
  • Ne pas hésiter, si nécessaire, à lubrifier l’extérieur ou l’intérieur du condom pour augmenter les sensations et le confort
  • Comme le condom interne est en polyuréthane, il est possible d’utiliser tous les types de lubrifiant
  • Au moment de retirer le condom, prendre soin d’éviter tout écoulement de sperme
  • Le condom interne ne s’utilise qu’une seule fois, faire un nœud après usage et disposer dans une poubelle, pas dans les toilettes
  • Le condom interne peut être inséré dans le vagin plusieurs heures avant une relation sexuelle
  • Ne s’utilise pas en même temps que le condom externe car cela pourrait provoquer des déchirures
Contre indications
  • Aucune
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) du condom est de 95% mais son taux d’efficacité réel* est de 79 %

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Aucun
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Méthode contraceptive sous le contrôle de la personne qui est pénétrée
  • Prévient les grossesses ET protège contre la plupart des ITSS et le VIH
  • N’interfère pas avec le système hormonal, la durée du cycle ou le flux sanguin
  • Permet une meilleure connaissance du corps
  • Peut être utilisé en période d’allaitement
  • Il s’adapte bien à l’anatomie du vagin
  • Plus mince que le condom externe, il offre une plus grande sensibilité lors des rapports sexuels
  • Plus résistant que le latex
  • Offre une solution de rechange pour les personnes allergiques au latex
Inconvénients
  • Certaines difficultés peuvent être liées à son insertion dans le vagin. Il peut être nécessaire de se pratiquer quelques fois avant de se sentir à l’aise avec cette méthode
  • Il est nécessaire de le tenir au moment de la pénétration
  • L’anneau extérieur peut être gênant
  • Peut être bruyant. Cela dépend du mouvement du pénis dans le vagin ou de la position adoptée
  • Plus dispendieux que le condom externe. Son coût relativement élevé peut constituer un obstacle à son utilisation
Coût
  • De 13 à 15$ pour une boite de trois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Les condoms internes ne sont pas couverts par les régimes d’assurances public et privés
Où se le procurer ?
  • Le condom interne est disponible sans ordonnance dans les pharmacies, les boutiques spécialisées et sex-shops, les cliniques de planning ainsi qu’auprès des infirmiers et infirmières scolaires et dans certains organismes communautaires. Comme son usage est peu répandu, il peut être difficile de s’en procurer

En cas d’accident (condom déchiré ou qui reste dans le vagin au moment du retrait), il est possible de recourir à la contraception d’urgence (Plan B) en allant à la pharmacie dans les 72 heures suivant la relation sexuelle. Il est aussi possible de recourir à des traitements prophylactiques (de prévention) contre les ITSS en consultant un ou une médecin

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Milex Wide Seal, Caya
Description
  • Le diaphragme est un dôme en latex mince ou en silicone entouré d’un anneau  flexible qui se place sur le col de l’utérus
  • Selon les modèles, ils sont offerts en plusieurs tailles pour être bien ajustés sur le col ou en taille unique (Caya)
  • Le diaphragme doit être utilisé conjointement avec un spermicide ou avec un gel contraceptif
  • Bien entretenu, il peut être conservé de un à deux ans (Milex Wide Seal) et deux ans pour le Caya. S’il semble endommagé, granuleux ou collant, ou s’il dégage une mauvaise odeur il doit être remplacé

Le diaphragme ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus en couvrant l’entrée du col utérin
  • Le spermicide détruit les spermatozoïdes au contact
  • Le gel contraceptif à base de cellulose et d’acide lactique constitue une méthode barrière supplémentaire
Utilisation

CAYA

  • Disponible sans prescription en pharmacie, mais une rencontre de counseling en contraception avec un.e professionel.le de la santé est recommandée
  • Mettre 4ml de gel contraceptif dans CAYA avant de l’insérer
  • Insérer au maximum deux heures avant la pénétration vaginale- S’assurer que le diaphragme recouvre bien le col
  • Avant chaque nouvelle pénétration, rajouter du gel avec l’applicateur
  • Laisser en place au moins 6 heures après la relation
  • Ne pas laisser en place plus de 24 heures
  • Retirer en tirant avec un doigt inséré dans l’ergot de retrait
  • Laver à l’eau et au savon, laisser sécher à l’air libre et ranger dans sa boite
  • Ne pas utiliser avec un lubrifiant à base de silicone qui endommagerait le diaphragme

Milex Wide Seal

  • Consulter un ou une médecin ou gynécologue qui prescrit des diaphragmes afin de faire mesurer le col pour choisir la taille et le modèle les plus appropriés selon l’ historique de grossesse et le tonus vaginal
  • Avant l’insertion, appliquer du spermicide en gelée ou en mousse dans la partie creuse du diaphragme. Éviter d’en appliquer une trop grande quantité (une cuillères à thé max.), sinon le diaphragme risque d’être glissant et difficile à insérer
  • Pincer ensuite le diaphragme et l’insérer dans le vagin. Le placer de façon à ce qu’il recouvre bien le col de l’utérus. Le diaphragme devrait être fripé au toucher et non lisse
  • Le diaphragme peut être installé jusqu’à six heures avant le rapport sexuel avec pénétration vaginale. Si plus de six heures se sont écoulées depuis l’insertion, rajouter du spermicide dans le vagin à l’aide d’un applicateur
  • Avant le rapport sexuel avec pénétration vaginale, s’assurer que le diaphragme est installé et ajusté correctement afin qu’il ne se déplace pas pendant la relation. (Pendant la période d’apprentissage, il est conseillé d’utiliser une méthode de contraception d’appoint, comme le condom, pour éviter les accidents dus à un mauvais positionnement du diaphragme)
  • Le diaphragme peut être laissé en place pour plusieurs rapports sexuels. Rajouter du spermicide dans le vagin à l’aide d’un applicateur avant chaque nouvelle pénétration vaginale sans retirer le diaphragme
  • Le diaphragme doit rester en place au moins 6 heures après le dernier rapport sexuel avec pénétration vaginale et peut être porté pour un maximum de 24 heures consécutives
  • Le diaphragme peut être utilisé pendant les menstruation. Dans ce cas de figure, il ne doit pas être laissé en place plus de 6 à 8 heures
  • Laver à l’eau tiède et au savon entre chaque utilisation et conserver dans un contenant hermétique
  • L’ajustement doit être vérifié à nouveau à la suite d’un accouchement, d’un avortement de plus de 12 semaines, d’une opération chirurgicale pelvienne ou d’une variation de poids de plus de 5 kilos (10 livres)
  • Ne pas utiliser de lubrifiant à base d’huile: les matières huileuses et les crèmes et ovules destinées à lutter contre les infections vaginales endommagent le matériau. Utiliser plutôt un lubrifiant à base d’eau
Contre – indications
  • Infections urinaires à répétition
  • Infections vaginales à répétition
  • Prolapsus d’organes (descente d’utérus, de vessie, …)
  • Anomalie du col (cytologie anormale, néoplasie, condylome, malformation)
  • Allergie ou sensibilité au silicone, au latex, au spermicide ou au gel
  • Biopsie ou cryothérapie (moins de 12 semaines)
  • Accouchement (attendre le retour à la normal de l’utérus et du vagin) ou avortement de moins de 6 semaines
  • Ne pas utiliser cette méthode de contraception pendant les deux ou trois jours précédant un test de pap
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) du diaphragme en combinaison avec un spermicide est de 94%, et le taux d’efficacité réel* est de 88% . Il est généralement plus efficace pour les femmes n’ayant jamais eu d’enfant que pour celles ayant déjà accouché. Comme pour toutes les méthodes barrières, l’efficacité du diaphragme dépend en grande partie de l’usage qui en est fait. Les principales raisons d’échec sont le manque d’habitude, les erreurs de manipulation ainsi que la non utilisation à certains moments du cycle.

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Infections urinaires ou vaginales
  • L’utilisation fréquente de spermicides de même que le port prolongé du diaphragme peuvent causer des irritations, odeurs, et démangeaisons ainsi qu’une augmentation des pertes vaginales
  • Allergie ou intolérance du/des partenaires au contraceptif, au gel ou au spermicide
Risques pour la santé
  • Comme c’est le cas avec les tampons, les méthodes barrières qui restent dans le vagin peuvent dans de rares cas provoquer un syndrome du choc toxique. En cas de forte fièvre, frissons, vomissements, diarrhée, éruption cutanée et douleurs musculaires, retirer le diaphragme et consulter immédiatement
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle de la personne qui peut tomber enceinte
  • Effet contraceptif prolongé, peu importe le nombre de relations sexuelles
  • N’interfère pas avec le système hormonal, la durée du cycle ou le flux sanguin
  • Permet de mieux connaître le corps
  • Peut être utilisée en période d’allaitement (six semaines après l’accouchement)
  • Ne gêne habituellement aucun des partenaires durant les rapports sexuels
  • Peut n’être utilisé qu’au besoin
  • Écologique
  • Peut-être utilisé pendant les menstruations
Inconvénients
  • Difficile d’accès
  • Certaines difficultés peuvent être liées à son insertion dans le vagin et à son retrait. Il peut être nécessaire de s’exercer plusieurs fois avant de se sentir à l’aise avec cette méthode
  • Nécessite l’utilisation de spermicide ou gel qui peuvent provoquer des irritations et avoir un gout désagréable
Coût
  • Environ 60 à 100$ pour un à deux ans, en plus du coût des spermicides
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le diaphragme n’est pas couvert par les régimes d’assurances public et privé
  • Le gel contraceptif coûte 24$ en pharmacie (valable pour 15 utilisations)

Où se le procurer ?

  • Un nombre restreint de médecins et de gynécologues effectuent la mesure du col de l’utérus et l’ajustement du diaphragme. Il convient de se renseigner au préalable auprès de son ou sa médecin ou des cliniques de sa région avant de prendre rendez-vous. Les cliniques de planning, les cliniques jeunesses des CLSC et les centres de santé des femmes peuvent généralement vous guider dans vos recherches. Il est aussi possible de consulter le répertoire des services en santé sexuelle et reproductive
  • Une fois la prescription en mains, et si vous ne trouvez pas le diaphragme dans votre région, il est possible de communiquer directement avec le distributeur du Milex Wide Seal par téléphone au 1-800-204-2398. La compagnie Cooper Surgical offre à la clientèle la possibilité de recevoir le diaphragme par la poste après avoir fait parvenir par fax une prescription du ou de la médecin spécifiant la taille et le modèle demandés
  • Il est possible d’acheter  le CAYA directement en pharmacie, sans ordonnance
Informations complémentaires
Vidéo sur le diaphragme CAYAConsulter la vidéo

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé

Autres appellations
  • Lea’s shield; cape cervicale Lea
Description
  • Le contraceptif Léa est un dispositif souple en silicone
  • Il a la forme d’une coupole inversée
  • Un anneau facilite son insertion et son retrait
  • Il est muni d’une valve unidirectionnelle qui permet l’expulsion de l’air et l’évacuation des sécrétions naturelles tout en empêchant la montée du sperme dans l’utérus
  • Il n’existe qu’une taille qui convient à toutes
  • Le contraceptif Lea est plus efficace utilisé conjointement avec un spermicide
  • Il a une durée de vie approximative de six mois. S’il est endommagé, rugueux, collant ou dégage une mauvaise odeur, il doit être remplacé

Le contraceptif Léa ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Empêche les spermatozoïdes de pénétrer dans l’utérus en couvrant l’entrée du col utérin
  • Le spermicide détruit les spermatozoïdes au contact
Utilisation
  • Appliquer le spermicide (gelée ou mousse) dans la partie creuse du contraceptif Léa avant son insertion. Éviter d’en appliquer une trop grande quantité (2 cuillères à thé max), sinon le dispositif risque d’être glissant et difficile à insérer
  • Toutes les sources d’information ne recommandent pas l’utilisation d’un spermicide, mais l’effet contraceptif est plus important avec spermicide
  • Insérer le contraceptif Léa dans le vagin et le placer de façon à ce qu’il entoure bien le col de l’utérus mais sans s’y appuyer
  • Avant un rapport sexuel avec pénétration vaginale, s’assurer que le contraceptif Lea est installé et ajusté correctement afin qu’il ne se déplace pas pendant la relation. (Pendant la période d’apprentissage, il est conseillé d’utiliser une méthode de contraception d’appoint, comme le condom, pour éviter les accidents dus à un mauvais positionnement du contraceptif)
  • Le contraceptif Léa peut être inséré plusieurs heures avant la relation sexuelle
  • Laisser le contraceptif Léa en place pendant huit heures après la dernière pénétration vaginale
  • Si plus de huit heures se sont écoulées entre deux pénétration vaginales, remettre du spermicide dans le vagin à l’aide d’un applicateur, sans retirer la cape
  • Le contraceptif Lea ne doit pas rester dans le vagin plus de 48 h
  • Pour le retirer, saisir l’anneau avec un doigt et tourner le dispositif jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de succion, puis tirer doucement
  • Laver à l’eau tiède et au savon entre chaque utilisation et conserver dans un contenant hermétique
  • Peut être utilisé avec des lubrifiants à base d’eau
Contre indication
  • Infections urinaires à répétition
  • Infections vaginales à répétition
  • Prolapsus d’organes (descente d’utérus, de vessie, …)
  • Anomalie du col (cytologie anormale, néoplasie, condylome, malformation)
  • Allergie ou sensibilité au silicone ou au spermicide
  • Biopsie ou cryothérapie (moins de 12 semaines)
  • Accouchement ou IVG (moins de 6 semaines)
  • Ne pas utiliser cette méthode de contraception pendant les deux-trois jours précédant un test de pap
Efficacité
  • Il n’y a pas d’indication quant à l’efficacité théorique* ou réelle* du contraceptif Léa.

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Infections urinaires ou vaginales
  • L’utilisation fréquente de spermicides (plusieurs fois par jour) de même que le port prolongé du contraceptif Lea peuvent causer des irritations, odeurs, et démangeaisons de même qu’une augmentation des pertes vaginales
  • Allergie du/des partenaires au silicone ou au spermicide
  • Pertes de sang (spotting)
  • Test pap anormal
Risques pour la santé
  • Comme c’est le cas avec les tampons hygiéniques, les méthodes barrières qui restent dans le vagin peuvent dans de rares cas provoquer un syndrome du choc toxique. En cas de forte fièvre, frissons, vomissements, diarrhée, éruption cutanée et douleurs musculaires, retirer le contraceptif Léa et consulter immédiatement
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle de la personne qui peut tomber enceinte
  • Effet contraceptif prolongé, peu importe le nombre de relations sexuelles avec pénétration
  • N’interfère pas avec le système hormonal, la durée du cycle ou le flux sanguin
  • Permet de mieux connaître le corps
  • Peut être utilisé en période d’allaitement (au moins six semaines après l’accouchement)
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels puisqu’il peut être inséré plusieurs heures avant
  • Offre une solution de rechange pour les personnes allergiques au latex
  • Ne s’utilise qu’au besoin
  • Écologique
Inconvénients
  • Certaines difficultés peuvent être liées à son insertion dans le vagin et à son retrait. Il peut être nécessaire de se pratiquer quelques fois avant de se sentir à l’aise avec cette méthode
  • Nécessite l’utilisation de spermicides qui peuvent provoquer des irritations et avoir un gout désagréable
  • Peut provoquer un inconfort lors de la pénétration pour l’un.e ou l’autre des partenaires
  • Ne peut pas être utilisé pendant les menstruations
Coût
  • Entre 40 $ et 60 $ pour six mois
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le contraceptif Léa n’est pas couvert par les régimes d’assurances public et privés
Où se le procurer ?
  • Selon les informations dont nous disposons, le contraceptif Léa a été discontinué par le fabricant. Il n’est donc plus disponible en pharmacie, ni par Internet
Informations complémentaires
  • Méthode contraceptive peu connue et peu utilisée. Il est donc difficile à l’heure actuelle de se prononcer sur son utilisation

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Stérilets

Dispositif intra-utérin libérant du lévonorgestrel (DIU-LNG)
Autres appellations
  • Stérilet Mirena ; Jaydess ; stérilet avec hormone ; système intra-utérin (SIU) ; système intra-utérin à libération de lévonorgestrel (SIU-LNG)
Description
  • Le stérilet avec hormone est un contraceptif qui libère une hormone progestative, le levonorgestrel
  • Il est fait de plastique souple, est en forme de « T » et mesure environ trois centimètres
  • Dans la tige verticale se trouve un réservoir contenant le progestatif. À l’extrémité inférieure se retrouvent deux fils qui visent à faciliter le retrait et à vérifier la présence du dispositif une fois mis en place
  • Parce qu’il contient un progestatif, le stérilet avec hormone agit comme une méthode hormonale et non pas comme un stérilet
  • La durée de vie du Mirena est au maximum de 5 ans, celle du Jaydess de 3 ans
  • Le Mirena est disponible au Canada depuis février 2001, le Jaydess depuis février 2014
  • Le stérilet avec hormone ne doit pas être utilisé comme contraception d’urgence (stérilet post-coïtal)

Le stérilet avec hormone ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Le stérilet avec hormone est inséré dans l’utérus où il libère lentement le lévonorgestrel de façon continue. Il agit principalement de deux façons
    • Il amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé
    • Il épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes
    • Il peut aussi empêcher l’ovulation chez certaines femmes
Utilisation
  • Toute personne qui désire un moyen de contraception efficace peut se faire installer un stérilet avec hormone, qu’elle ait eu ou non une grossesse
  • Comme le risque de complication augmente si l’on contracte une ITSS tout en portant un stérilet, cette méthode est plus adaptée aux personnes qui ont des pratiques sexuelles plus sécuritaires
Contre-indications
  • Possibilité d’une grossesse (femme qui est enceinte ou pense l’être)
  • ITSS courante ou récidivante
  • Malformation utérine
  • Saignement vaginal de cause inconnue
  • Endométriose
  • Allergie à une composante du Mirena/ Jaydess
  • Infection pelvienne courante
  • Présence de cellules anormales au col de l’utérus

À celles-ci s’ajoutent certaines contre-indications liées à l’utilisation de progestatifs

  • Personne qui allaite et qui a accouchée depuis moins de six semaines
  • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
  • Antécédent d’ accident vasculaire cérébral
  • Antécédent de problèmes cardiaques
  • Hypertension artérielle
  • Migraines avec aura
  • Maladie du foie (hépatite évolutive, cirrhose ou tumeur)
  • Cancer du sein actif ou en rémission
  • Chirurgie de contournement gastrique
  • Certains médicaments présentent des contre indications avec ce contraceptif. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles
Efficacité
  • Le taux d’efficacité du stérilet avec hormone se compare à celui de la stérilisation par ligature des trompes, soit 99,8%
  • Les médicaments qui agissent sur le foie (primidone, barbituriques, phénytoïne, carbamazépine, rifampicine, etc.) peuvent diminuer l’efficacité de certains contraceptifs. Il est donc important de vérifier avec le ou la pharmacienne les interactions médicamenteuses possibles entre ce contraceptif et d’autres médicaments
Pose
  • Il est nécessaire de consulter un ou une médecin de famille ou gynécologue pour la pose d’un stérilet
  • Selon les endroits, une ou deux visites sont nécessaires. Le personnel médical vérifie qu’il n’y a pas de grossesse, effectue un test de dépistage des ITSS à l’aide de prélèvements au col et procède à l’insertion du dispositif
  • L’insertion peut se faire à n’importe quel moment du cycle, mais la période juste après les menstruations est souvent privilégiée car la dilatation naturelle du col rend la procédure plus facile
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement à la suite d’une fausse couche ou d’un avortement de premier ou de deuxième trimestre
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement après l’accouchement mais le risque d’expulsion est plus élevé. Il est aussi possible d’attendre 6 semaines avant la pose pour laisser à l’utérus le temps de reprendre sa taille
  • L’insertion du stérilet peut provoquer des saignements et des contractions utérines en réaction au corps étranger. Elles sont généralement soulagées par la prise d’analgésiques. Des médecins recommandent de prendre un médicament anti-inflammatoire environ une heure avant la pose pour diminuer l’inconfort
  • S’il est inséré dans un délai de 7 sept jours suivant le début des menstruations, le stérilet avec hormone protège contre la grossesse dès sa mise en place. Il est toutefois recommandé d’attendre 72h avant d’avoir des relations sexuelles avec pénétration vaginale
Suivi
  • Un suivi médical est à prévoir de 4 à 12 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an
  • Le stérilet devrait être bien toléré après quelques cycles menstruels. Si la douleur ou les saignements persistent, il faut envisager son retrait
  • On recommande de vérifier la présence des fils environ une fois par mois. S’ils sont introuvables, communiquer avec son ou sa médecin
  • Il existe un risque d’expulsion du dispositif ( 3,4%) particulièrement au cours de la première année d’utilisation
  • Le stérilet hormonal peut être retiré par un ou une médecin ou gynécologue à n’importe quel moment du cycle
  • La durée de vie d’un stérilet hormonal  est de 3 à 5 ans
Effets indésirables
  • Cycle menstruel irrégulier, plus long
  • Saignements abondants
  • Saignements imprévus ou répétés (spotting) entre les menstruations
  • Arrêt complet des menstruations pour 20% des usager.e.s après un an d’utilisation
  • Maux de tête
  • Sensibilité des seins
  • Dépression
  • Gain de poids
  • Douleur et crampes
  • Acné, peau grasse
  • Diminution de la libido
  • Kystes ovariens qui se résorbent habituellement de façon spontanée
Risques pour la santé
  • Le risque de maladies inflammatoires pelviennes (salpingite et infection des trompes de Fallope) est augmenté au cours du premier mois suivant la pose, particulièrement si une ITSS ou une infection vaginale est présente au moment de l’insertion du stérilet. Au-delà de ce délai, le risque de maladies inflammatoires pelviennes diminue, mais la probabilité d’une complication en présence d’une ITSS demeure accrue. Une infection pelvienne non traitée peut mener à l’infertilité
  • L’incidence d’une grossesse ectopique (qui se développe à l’extérieur de l’utérus, le plus souvent dans une trompe) est globalement plus faible chez les femmes porteuses d’un stérilet en raison du faible taux de fécondation. Toutefois, si une grossesse survient, celle-ci risque davantage d’être ectopique à cause de la présence du stérilet dans la cavité utérine. En cas de grossesse, il faut consulter rapidement son ou sa médecin pour écarter cette possibilité
  • Il existe un risque de perforation de l’utérus au moment de la pose. Cela survient environ 1 fois sur 1000. Le stérilet doit alors être retiré. S’Il a migré hors de la cavité utérine, il y a un risque de dommages aux tissus et organes environnants (cicatrisation, infection). Une chirurgie peut être nécessaire pour extraire le stérilet et réparer l’utérus
Avantages
  • Méthode fiable et à long terme
  • Discret et non visible
  • Menstruations moins abondantes et qui durent moins longtemps dans la plupart des cas
  • Peut diminuer les douleurs menstruelles
  • Peut être utilisé en période d’allaitement
  • N’entrave pas la spontanéité dans les rapports sexuels
  • Puisque le stérilet avec hormone ne contient pas d’œstrogène, il peut être utilisé par les personnes qui ont une sensibilité ou une contre-indication à cette hormone
  • Efficace immédiatement s’il est posé dans les 7 jours suivant le premier jour des menstruations
Inconvénients
  • Méthode dont l’utilisation nécessite un ou une médecin pour en commencer et en cesser l’utilisation
  • Le ou la partenaire peut sentir la présence des fils lors des relations sexuelles (ceux-ci peuvent par contre être coupés par le ou la médecin s’ils s’avèrent dérangeants)
  • Requiert une prescription médicale et plusieurs rendez-vous médicaux
  • Trouver une personne qui effectue la pose ou le retrait du stérilet peut être difficile
  • Coûteux à l’achat (environ 80$) et encore plus s’il n’y a pas de couverture médicale (300 à 400$)
  • Douleur et crampes au moment de l’insertion et 10-15 minutes après
  • Peut causer des saignements irréguliers dans les 3-6 premiers mois
  • Peut provoquer l’arrêt des menstruations (40% des cas)
  • Interfère avec le système hormonal
  • Diminue la possibilité de bien connaître le fonctionnement du corps et du cycle menstruel
  • Les hormones, une fois évacuées par le corps, contaminent l’environnement
Coût
  • Entre 320-400$
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le Mirena et le Jaydess sont couverts par les régimes d’assurances public (RAMQ) et privés (reste à payer environ 80$)
  • Pour les femmes de 18 ans et moins qui ont une carte valide de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), ainsi que les femmes qui reçoivent de l’aide sociale, aucune franchise ne devrait être chargée.
Où se le procurer ?
  • Un nombre restreint de médecins et de gynécologues effectuent la pose du stérilet avec hormone. Il convient de se renseigner au préalable. Les cliniques de planning, les cliniques jeunesses des CLSC et les centres de santé des femmes peuvent généralement fournir cette information
  • Il est aussi possible de consulter le répertoire des services en santé reproductive et sexuelle
  • Le stérilet avec hormone est disponible en pharmacie sous présentation d’une ordonnance
Informations complémentaires
  • Il ne faut pas confondre le stérilet avec hormone avec le stérilet qui ne contient pas d’hormones. Le stérilet avec hormone (DIU-LNG) est en fait une méthode contraceptive hormonale dont les effets sont davantage comparables à la pilule contraceptive qu’au stérilet en cuivre
  • Bien que le stérilet avec hormone soit souvent recommandé pour les personnes qui allaitent, de petites quantités de lévonorgestrel ont été décelées dans le lait maternel de celles qui l’utilisent. Aucun effet négatif sur la croissance ou le développement des enfants n’a cependant été observé. Les études exhaustives sur le sujet restent toutefois très limitées à ce jour
  • Contrairement à l’idée qui est parfois véhiculée, le stérilet avec hormone peut très bien convenir à celles qui n’ont pas eu d’enfants ni de grossesse
  • L’utilisation de produits d’hygiène menstruelle tels les tampons et la coupe menstruelle (Diva cup, Keeper) n’est pas contre-indiquée tant qu’ils sont bien utilisés (remplacement/nettoyage fréquents). Il faut cependant s’assurer que la coupe menstruelle ne produise pas de succion sur les fils du stérilet lors du retrait

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé

Autres appellations
  • Stérilet; stérilet en cuivre; dispositif intra-utérin (DIU), stérilet post-coïtal (lorsqu’utilisé en contraception d’urgence)
Description
  • Le dispositif intra-utérin (DIU), communément appelé stérilet, est un moyen contraceptif en forme de « T », d’une longueur d’environ 3 cm. Le dispositif est fait de plastique (polyéthylène) et sa base est entourée d’un fil de cuivre, d’où son appellation « stérilet en cuivre ». À l’extrémité inférieure se trouvent deux fils qui visent à faciliter le retrait du dispositif et à vérifier sa présence une fois mis en place
  • Au Canada, plusieurs modèles sont disponibles. Certains sont offerts en formats standard ou court (pour les personnes ayant un utérus plus petit) et leur durée de vie est de cinq ou dix ans

Le stérilet de cuivre ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Le stérilet de cuivre agit principalement en prévenant la fécondation. La présence du cuivre dans l’utérus crée un milieu chimiquement défavorable qui affecte la mobilité et la survie des spermatozoïdes
  • Le cuivre provoque également une inflammation de l’endomètre qui empêche l’implantation d’un ovule fécondé- c’est pourquoi il peut être utilisé comme méthode de contraception d’urgence
Utilisation
  • Toute personne qui désire un moyen de contraception efficace peut se faire installer un stérilet, qu’elle ait eu ou non une grossesse
  • Comme le risque de complication augmente si l’on contracte une ITSS tout en portant un stérilet, cette méthode est plus adaptée aux personnes qui ont des pratiques sexuelles plus sécuritaires
Contre-indications
  • Possibilité d’une grossesse (personne qui est enceinte ou pense l’être) depuis plus de 7 jours
  • ITSS courante ou récidivante
  • Malformation utérine
  • Saignement vaginal de cause inconnue
  • Endométriose
  • Cancer du col utérin, de l’endomètre ou des ovaires
  • Allergie au cuivre ou à une autre composante du stérilet
  • Certaines conditions de santé peuvent limiter la pose du stérilet. Il convient d’en discuter avec le personnel médical
Efficacité
  • Le stérilet de cuivre est une méthode de contraception très efficace. Les modèles 380 ont un taux d’efficacité supérieur à 99%. Le modèle Nova-T offre quant à lui une protection inférieure (94%) en raison de la plus faible quantité de cuivre qu’il contient. La surface de cuivre recouvrant le stérilet est directement liée à son efficacité contraceptive
Pose
  • Il est nécessaire de consulter un ou une médecin de famille ou un gynécologue pour se faire prescrire et poser un stérilet
  • Selon les endroits, une ou deux visites sont nécessaires. Le personnel médical vérifie qu’il n’y a pas de grossesse, effectue un test de dépistage des ITSS à l’aide de prélèvements au col et procède à l’insertion du dispositif
  • L’insertion peut se faire à n’importe quel moment du cycle, mais la période juste après les menstruations est souvent privilégiée car la dilatation naturelle du col rend la procédure plus facile
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement après une fausse couche ou un avortement de premier ou de deuxième trimestre
  • Le stérilet peut également être posé immédiatement après l’accouchement mais le risque d’expulsion est plus élevé. Il est aussi possible d’attendre 6 semaines avant la pose pour laisser à l’utérus le temps de reprendre sa taille
  • L’insertion du stérilet peut provoquer des saignements et des contractions utérines en réaction au corps étranger. Elles sont généralement soulagées par la prise d’analgésiques. Des médecins recommandent de prendre un médicament anti-inflammatoire environ une heure avant la pose pour diminuer l’inconfort
  • Le stérilet est efficace pour prévenir la grossesse dès sa mise en place. Il est toutefois recommandé d’attendre 72h avant d’avoir des relations sexuelles avec pénétration vaginale
Suivi
  • Un suivi médical est à prévoir de 4 à 12 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an
  • Le stérilet devrait être bien toléré après quelques cycles menstruels. Si la douleur ou les saignements persistent, il faut envisager son retrait
  • On recommande de vérifier la présence des fils environ une fois par mois. S’ils sont introuvables, communiquer avec son ou sa médecin
  • La durée de vie d’un stérilet est généralement de 5 ans mais va jusqu’à 10 ans pour certains modèles. Il peut être retiré ou remplacé par un ou une médecin ou gynécologue à n’importe quel moment du cycle
Effets indésirables
  • Les principaux effets indésirables se manifestent en période menstruelle : les menstruations sont en moyenne allongées d’une à deux journées, les pertes sanguines peuvent être plus abondantes, surtout les trois premiers mois, et les douleurs et crampes menstruelles peuvent être augmentées. La prise de médicaments anti-inflammatoires avec ou sans ordonnance permet généralement de diminuer ces désagréments
  • Certaines personnes présentent aussi des saignements entre les cycles qui tendent à disparaître avec le temps
  • Il existe finalement un risque d’expulsion du dispositif, particulièrement au cours de la première année d’utilisation
Risques pour la santé
  • Le risque de maladies inflammatoires pelviennes (salpingite et infection des trompes de Fallope) est augmenté au cours du premier mois suivant la pose, particulièrement si une ITSS ou une infection vaginale est présente au moment de l’insertion du stérilet. Au-delà de ce délai, le risque de maladies inflammatoires pelviennes diminue, mais la probabilité d’une complication en présence d’une ITSS demeure accrue. Une infection pelvienne non traitée peut mener à l’infertilité
  • L’incidence d’une grossesse ectopique (qui se développe à l’extérieur de l’utérus, le plus souvent dans une trompe) est globalement plus faible chez les personnes porteuses d’un stérilet en raison du faible taux de fécondation. Toutefois, si une grossesse survient, celle-ci risque davantage d’être ectopique à cause de la présence du stérilet dans la cavité utérine. En cas de grossesse, il faut consulter rapidement son médecin pour écarter cette possibilité
  • Il existe un risque de perforation de l’utérus au moment de la pose. Cela survient environ 1 fois sur 1000. Le stérilet doit alors être retiré. S’il a migré hors de la cavité utérine, il y a un risque de dommages aux tissus et organes environnants (cicatrisation, infection). Une chirurgie peut être nécessaire pour extraire le stérilet et réparer l’utérus
Avantages
  • Retour immédiat de la fertilité après le retrait du stérilet
  • N’interfère pas avec le système hormonal ou la durée du cycle menstruel
  • Peut être utilisé en période d’allaitement
  • Méthode fiable et à long terme
  • Discret et non visible
  • N’entrave pas la spontanéité lors des rapports sexuels
  • Méthode peu dispendieuse à long terme
Inconvénients
  • Méthode qui nécessite un ou une médecin pour en commencer et en cesser l’utilisation
  • Le ou la partenaire peut sentir la présence des fils lors des relations sexuelles (ceux-ci peuvent par contre être coupés par le ou la médecin s’ils s’avèrent dérangeants)
  • Requiert une prescription médicale et plusieurs rendez-vous médicaux
  • Trouver une personne qui effectue la pose ou le retrait du stérilet peut être difficile
  • Coûteux à l’achat et rarement remboursé
  • Douleur et crampes au moment de l’insertion et 10-15 minutes après

Coût

  • Entre 90 et 200$
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le stérilet de cuivre n’est pas couvert par le régime d’assurance public et très peu de compagnies d’assurances privées le remboursent

Où se le procurer ?

  • Un nombre restreint de médecins et de gynécologues effectuent la pose du stérilet de cuivre. Il convient de se renseigner au préalable. Les cliniques de planning, les cliniques jeunesses des CLSC et les centres de santé des femmes peuvent généralement fournir cette information
  • Pour la liste des établissements qui offrent la pose de stérilet post-coïtal comme méthode de contraception d’urgence, consulter le répertoire des services en santé reproductive et sexuelle
  • Le stérilet s’achète ensuite en pharmacie, habituellement sur commande. Certains médecins, cliniques de planning et centres de santé des femmes en tiennent aussi en inventaire
  • Malgré une efficacité moindre et un coût plus élevé, le Nova-T demeure le modèle le plus prescrit et le plus facile à trouver, ce qui s’explique par une arrivée sur le marché antérieure à celle des autres produits
  • Les autres modèles peuvent être plus difficiles à obtenir car ils sont moins connus. Les modèles Liberté UT 380 et Liberté TT 380 (efficaces pendant 10 ans) sont disponibles via le site internet du distributeur
Informations complémentaires
  • Une perception négative du stérilet persiste en raison d’un type de stérilet utilisé dans les années 70, le Dalkon Shield MC, à l’origine de problèmes de santé chez les utilisatrices. Ce type de stérilet n’est plus utilisé
  • Contrairement à l’idée qui est véhiculée, le stérilet peut très bien convenir aux personnes qui n’ont jamais eu de grossesse
  • Si une grossesse survient malgré la présence du stérilet, il est important de consulter rapidement un ou une médecin afin d’évaluer les mesures à prendre. Lorsque la poursuite de la grossesse est désirée, il est recommandé de retirer le stérilet car les risques d’avortement spontané sont plus élevés. Il est aussi important de s’assurer que le risque de grossesse ectopique est écarté
  • L’utilisation de produits d’hygiène menstruelle tels les tampons et la coupe menstruelle (Diva cup, Keeper) n’est pas contre-indiquée tant qu’ils sont bien utilisés (remplacement/nettoyage fréquents). Il faut cependant s’assurer que la coupe menstruelle ne produise pas de succion sur les fils du stérilet lors du retrait

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Méthodes naturelles

Autres appellations
  • Méthode de l’ovulation ; méthode d’observation de la glaire cervicale, méthode de la glaire cervicale ou du mucus cervical
Description
  • La méthode Billings permet de déterminer le moment de l’ovulation et la période de fertilité (l’intervalle pendant lequel la fécondation d’un ovule est possible). La grossesse est évitée en s’abstenant de pénétration vaginale ou en utilisant une autre méthode contraceptive durant cette période
  • La détermination de la période de fertilité est basée sur l’observation des modifications des caractéristiques de la glaire cervicale (clarté, viscosité, élasticité) sécrétée par les glandes de la muqueuse qui tapissent le col de l’utérus au cours du cycle menstruel

La méthode Billings ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • En évitant toute pénétration vaginale pendant la période de fertilité (environ 7 à 10 jours dépendamment de la longueur du cycle), on prévient la possibilité que des spermatozoïdes entrent en contact avec un ovule et, conséquemment, qu’il y ait fécondation
Utilisation
  • Pour utiliser correctement cette méthode, il faut être en mesure de reconnaître les différentes caractéristiques de la glaire cervicale et les changements qu’elle subit au cours du cycle menstruel
  • Insérer deux doigts dans le vagin chaque jour et noter les modifications de la glaire
  • Il est important de bien observer la glaire : regarder et toucher pour déterminer l’étirement et la viscosité, et sentir l’humidité de la vulve
  • Au fur et à mesure que l’ovulation approche, la glaire cervicale devient plus abondante, transparente, élastique et glissante, ce qui facilite le passage des spermatozoïdes vers l’ovule
  • Après l’ovulation, la glaire cervicale devient visqueuse, épaisse, opaque et elle est beaucoup moins abondante. Elle devient alors imperméable aux spermatozoïdes, empêchant ainsi leur passage vers l’ovule
  • Dès l’apparition d’une glaire témoignant d’une ovulation proche (glaire abondante et filante), il faut s’abstenir d’avoir des relations sexuelles avec pénétration vaginale sans contraception et attendre trois jours après la disparition de ces caractéristiques
  • Étant donné la subtilité des changements qui surviennent au niveau de la glaire entre les périodes fertiles et infertiles, il peut être avantageux de combiner cette méthode à la méthode symptothermique afin d’assurer un maximum d’efficacité
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de la méthode Billings est de 96%. Nous ne disposons pas de données actuelles sur son taux d’efficacité réel*.

*Le taux d’efficacité théorique d’une méthode de contraception correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation des méthodes de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Aucun
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle de la personne qui peut tomber enceinte
  • Méthode qui ne coûte rien et qui est toujours disponible
  • N’interfère pas sur le système hormonal, la durée du cycle ou sur le flux sanguin
  • Amène une meilleure connaissance du cycle et du corps
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Encourage une bonne communication et la collaboration des partenaires
  • Peut être utilisée par des personnes qui ont des préoccupations d’ordre moral ou religieux face à d’autres méthodes contraceptives
  • Écologique car ne produit aucun déchet
Inconvénients
  • Méthode qui nécessite un sens de l’observation rigoureux et de la pratique
  • Doit être utilisée quotidiennement afin de pouvoir déceler les changements de la glaire
  • Limite les rapports sexuels avec pénétration vaginale aux périodes non fertiles ou nécessite l’usage d’une autre méthode lors des périodes de fertilité
  • Certains couples peuvent éprouver des difficultés à accepter la discipline qu’impose cette méthode
  • Moins efficace si employée seule comme méthode contraceptive
  • Il peut être difficile d’interpréter les changements de la glaire pendant les premiers cycles afin de déterminer la période de fertilité
  • Cette méthode peut être difficile à appliquer lors des périodes pendant lesquelles le cycle est perturbé: les premiers mois suivant un accouchement, pendant l’allaitement, après une fausse couche, à l’approche de la ménopause, après l’arrêt de contraception hormonale…
Coût
  • Aucun
Où se le procurer ?
  • Partout
Informations complémentaires
  • La méthode Billings nécessite une bonne connaissance du fonctionnement du cycle menstruel. Pour plus d’informations, consulter notre fiche d’information sur le sujet
  • Relativement peu de prestataires de planification familiale incluent des informations sur les méthodes naturelles lors des consultations avec leurs patientes. Il peut être difficile de trouver de l’ information fiable et un accompagnement
  • Certains facteurs peuvent modifier la glaire cervicale tels que: les infections vaginales, le liquide séminal, les antihistaminiques, les spermicides et les lubrifiants, ce qui rend l’interprétation difficile
  • Certains groupes faisant la promotion de cette méthode peuvent avoir des convictions anti-choix

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Méthode Ogino ; méthode Ogino Knauss
Description
  • La méthode du calendrier permet de déterminer la période de fertilité (l’intervalle pendant lequel la fécondation d’un ovule est possible). La grossesse est évitée en s’abstenant de pénétration vaginale ou en utilisant une autre méthode contraceptive durant cette période
  • La période de fertilité est calculée à partir des cycles menstruels les plus longs et les plus courts, desquels on soustrait un certain nombre de jours

La méthode du calendrier ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • En évitant toute pénétration vaginale pendant la période de fertilité (environ 10 à 17 jours dépendamment de la longueur du cycle), on prévient la possibilité que des spermatozoïdes entrent en contact avec un ovule et, conséquemment, qu’il y ait fécondation
Utilisation
  • Prendre note de la durée de chaque cycle menstruel pour une période de six à douze mois. (Le premier jour des menstruations est le premier jour du cycle)
  • Aucune méthode de contraception hormonale ne doit être utilisée durant cette période d’observation du cycle naturel
  • Afin d’identifier le premier jour de fertilité, soustraire 20 jours à la durée du cycle menstruel le plus court. Par exemple : 26 jours (durée du cycle le plus court) – 20 = 6 e jour (la période de fertilité commence donc le 6 e jour du cycle menstruel)
  • Afin de déterminer le dernier jour de fertilité, soustraire 10 jours à la durée du cycle menstruel le plus long. Par exemple : 30 jours (durée du cycle le plus long) – 10 = 20 e jour (la période de fertilité se termine le 20 e jour du cycle menstruel)
  • Avec cet exemple, la période de fertilité se trouve entre le 6 e et le 20 e jour du cycle menstruel, période durant laquelle il faut s’abstenir de rapports sexuels avec pénétration vaginale ou utiliser une autre méthode contraceptive (condom, diaphragme…)
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de la méthode du calendrier est de 95%. Nous ne disposons pas de données actuelles sur son taux d’efficacité réel*
  • La méthode du calendrier est plus efficace pour celles dont le cycle menstruel est très régulier. La durée d’un cycle menstruel varie d’une personne à l’autre et d’un cycle à l’autre. Avoir un cycle régulier signifie qu’on est est en mesure de prévoir avec assurance la date de ses prochaines menstruations

*Le taux d’efficacité théorique d’une méthode de contraception correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation des méthodes de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Aucun
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle de la personne qui peut tomber enceinte
  • Méthode qui ne coûte rien et qui est toujours disponible
  • N’interfère pas sur le système hormonal, la durée du cycle ou sur le flux sanguin
  • Permet une meilleure connaissance du cycle et du corps
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Encourage une bonne communication et la collaboration des partenaires
  • Peut être utilisée par des personnes qui ont des préoccupations d’ordre moral ou religieux face à d’autres méthodes contraceptives
  • Écologique car ne produit aucun déchet
Inconvénients
  • Méthode qui exige plusieurs mois d’observation du cycle menstruel avant de pouvoir être appliquée
  • Le cycle menstruel doit être régulier, cette méthode n’est donc pas utilisable par toutes
  • Certains événements (stress, surmenage, maladie) peuvent affecter la durée du cycle, donc la fiabilité de la méthode
  • Cette méthode n’est pas recommandée durant certaines périodes pendant lesquelles le cycle est perturbé: les premiers mois suivant un accouchement, pendant l’allaitement, après une fausse couche, à l’approche de la ménopause, après l’arrêt de contraception hormonale…
  • Limite les rapports sexuels avec pénétration vaginale aux périodes d’infertilité et nécessite l’usage d’une autre méthode lors des périodes de fertilité
  • Certains couples peuvent éprouver des difficultés à accepter la discipline qu’impose cette méthode

Coût

  • Aucun
Où se le procurer ?
  • Partout
Informations complémentaires
  • La méthode du calendrier nécessite une bonne connaissance du fonctionnement du cycle menstruel. Pour plus d’informations, consulter notre fiche d’information sur le sujet
  • Relativement peu de prestataires de planification familiale incluent des informations sur les méthodes naturelles lors des consultations avec leurs patientes. Il peut être difficile de trouver de l’ information fiable et un accompagnement
  • Certains groupes qui font la promotion de cette méthode peuvent avoir des convictions anti-choix

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  •  Méthode du retrait
Description
  • Le pénis est retiré du vagin avant l’éjaculation
  • Cette méthode est souvent utilisée en combinaison avec d’autres (condoms, méthodes naturelles ou abstinence périodique)

Le coït interrompu ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • L’éjaculation se produisant à l’extérieur du vagin, les spermatozoïdes n’entrent pas en contact avec l’ovule. Théoriquement, il ne peut donc pas y avoir de fécondation

Cependant, une question reste à trancher, à savoir: y a -t-il ou non des spermatozoïdes dans le liquide pré-éjaculatoire? Selon les scientifiques, les réponses varient et nous attendons des conclusions définitives sur ce sujet. La dernière hypothèse en date serait que la présence de spermatozoïdes dans le liquide pré-éjaculatoire dépend des personnes. Aussi, l’efficacité de cette méthode dépendrait de la biologie du partenaire…en plus de sa capacité à contrôler ses réactions

Utilisation
  • Il faut être capable de reconnaître les signes annonciateurs de l’éjaculation et se retirer avant
  • L’éjaculation doit se faire à l’extérieur du vagin et assez loin de la vulve de façon à éviter tout contact possible entre les spermatozoïdes et le vagin
  • Après le retrait, éviter que les organes génitaux des  partenaires ne se touchent et qu’une deuxième pénétration ait lieu. Les spermatozoïdes encore présents dans l’urètre pourraient être libérés, et ce, même sans nouvelle éjaculation
  • Se méfier de tout état d’excitation ou d’engourdissement dû à l’alcool, à la drogue, à la fatigue ou à d’autres causes qui pourrait nuire au contrôle des réactions
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) du coït interrompu est de 96%, et le taux d’efficacité réel* est de 78%. L’efficacité de cette méthode est très liée à la maturité, l’expérience et la pratique des partenaires

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Aucun
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Méthode qui ne coûte rien et qui est toujours disponible
  • Méthode qui ne repose pas sur la personne qui peut tomber enceinte
  • N’interfère pas sur le système hormonal, la durée du cycle ou sur le flux sanguin
  • Demande une bonne connaissance du corps et de ses réactions
  • Encourage une bonne communication et la collaboration des partenaires
  • Peut être utilisée par des personnes qui ont des préoccupations d’ordre moral ou religieux face à d’autres méthodes contraceptives
  • Écologique car ne produit aucun déchet
Inconvénients
  • Faible taux d’efficacité
  • La consommation d’alcool et de drogues peut réduire l’efficacité de cette méthode
  • Une deuxième pénétration après l’éjaculation peut provoquer une grossesse car il peut rester des spermatozoïdes dans l’urètre
  • L’arrêt subit de la pénétration peut susciter de la frustration pour les partenaires
  • Nécessite la collaboration du/des partenaires (une des expressions possibles de la violence intime est la coercition reproductive, soit le refus d’utilisation d’une contraception par un des partenaires)
Information complémentaires
  • Le coït interrompu est beaucoup plus populaire qu’on ne le croit. C’est en fait la quatrième méthode la plus utilisée au Canada selon l’Étude canadienne sur la contraception 2002. Jusqu’à 9 % des personnes hétérosexuelles sexuellement actives utilisent cette méthode

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Aucune
Description
  • La méthode symptothermique permet de déterminer la période de fertilité (l’intervalle pendant lequel la fécondation d’un ovule est possible). La grossesse est évitée en s’abstenant de pénétration vaginale ou en utilisant une autre méthode contraceptive durant cette période
  • La détermination de la période de fertilité est basée sur trois signes: la température,  les modifications de la glaire cervicale et les caractéristiques du col de l’utérus

La méthode symptothermique ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • En évitant toute pénétration vaginale pendant la période de fertilité (environ 10 jours dépendamment de la longueur du cycle), on prévient la possibilité que des spermatozoïdes entrent en contact avec un ovule et, conséquemment, qu’il y ait fécondation
Utilisation
  • Cette méthode combine trois façons de déceler la fertilité
    • La température, relevée tous les matins par voie orale, vaginale ou anale. La température augmente de quelques dixièmes de degré (pouvant aller jusqu’à 0,5 °C) à la suite de l’ovulation. Cette hausse de température indique donc que l’ovulation a eu lieu
    • L’observation de la glaire cervicale : la glaire cervicale devient plus abondante, transparente, élastique et glissante au moment de l’ovulation
    • L’observation des caractéristiques du col utérin : le col est plus élevé et plus droit au moment de l’ovulation. Il devient aussi plus souple et son orifice s’élargit. Après l’ovulation, le col descend dans le vagin, bascule vers l’arrière, devient plus ferme et son orifice se referme. Ces changements demeurent subtils et peuvent être plus difficiles à discerner avec précision
  • Ces observations sont quotidiennement notées sur un graphique qui permet de déterminer la période de fertilité, c’est-à-dire la période durant laquelle il faut éviter toute relation sexuelle avec pénétration vaginale ou utiliser une autre méthode contraceptive, telle qu’une méthode barière
  • Attention cependant; plusieurs facteurs peuvent perturber la température interne (manque de sommeil, alcool, maladie, fièvre, stress, etc.) ou la glaire (infection vaginale, utilisation de lubrifiant) et, par le fait même, affecter l’efficacité de cette méthode
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de la méthode symptothermique est de 91 à 99%, et le taux d’efficacité réel* est de 80%

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Aucun
Risques pour la santé
  • Aucun
Avantages
  • Méthode dont l’utilisation est sous le contrôle de la personne qui peut devenir enceinte
  • Méthode qui ne coûte rien et qui est toujours disponible
  • N’interfère pas sur le système hormonal, la durée du cycle ou sur le flux sanguin
  • Amène une meilleure connaissance du corps et du cycle
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
  • Encourage une bonne communication et la collaboration des partenaires
  • Peut être utilisée par des personnes qui ont des préoccupations d’ordre moral ou religieux face à d’autres méthodes contraceptives
  • Écologique car ne produit aucun déchet
Inconvénients
  • Méthode qui nécessite un sens de l’observation rigoureux, de la discipline et de la pratique
  • Méthode qui exige au moins un mois d’observation du cycle menstruel avant de pouvoir être appliquée
  • Cette méthode n’est pas recommandée durant certaines périodes pendant lesquelles le cycle est perturbé: les premiers mois suivant un accouchement, pendant l’allaitement, après une fausse couche, à l’approche de la ménopause, après l’arrêt de contraception hormonale…
  • Limite les rapports sexuels avec pénétration vaginale aux périodes d’infertilité ou nécessite l’usage d’une autre méthode pendant les périodes de fertilité
  • Certains couples peuvent éprouver des difficultés à accepter la discipline qu’impose cette méthode
  • Certains facteurs, tels qu’une infection, peuvent modifier les manifestations de l’ovulation et par le fait même diminuer l’efficacité de la méthode
Coût
  • Entre 15$ et 20$ pour le thermomètre et 5$ pour douze graphiques (pour un an)
Où se le procurer ?
  • Le thermomètre peut être acheté en pharmacie. Les graphiques sont disponibles sur Internet
Informations complémentaires
  • La méthode symptothermique nécessite une bonne connaissance du fonctionnement du cycle menstruel. Seréna Québec anime des formations et ateliers pour apprendre la méthode symptothermique.
  • Certains groupes qui font la promotion de cette méthode peuvent avoir des convictions anti-choix
  • Relativement peu de prestataires de planification familiale incluent des informations sur les méthodes naturelles lors des consultations avec leurs patientes. Il peut être difficile de trouver de l’ information fiable et un accompagnement
  • Certains facteurs peuvent masquer la glaire cervicale tels que: les infections vaginales, le liquide séminal, les antihistaminiques, les spermicides et les lubrifiants

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Stérilisation

Autres appellations
  • Stérilisation féminine
Description
  • La ligature des trompes est une intervention qui consiste à bloquer les trompes de Fallope afin d’empêcher l’ovule de se rendre à l’utérus
  • Différentes techniques existent:
    • La ligature par laparoscopie est pratiquée le plus souvent sous anesthésie générale et elle consiste à lier ou à cautériser (brûler) les trompes de Fallope. Cette méthode est efficace immédiatement après l’opération
    • La stérilisation transcervicale est pratiquée sous anesthésie locale et ne nécessite pas d’incision puisque l’accès aux trompes s’effectue par le col utérin. La stérilisation se fait par l’introduction d’un dispositif qui permet de bloquer les trompes de Fallope. Cette technique n’est pas efficace immédiatement après l’intervention et l’utilisation d’une autre méthode contraceptive est nécessaire pour une période de trois mois
  • La ligature des trompes est un moyen permanent de contraception puisque la réversion est une intervention compliquée, coûteuse et qui ne réussit pas toujours

La ligature des trompes ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang  (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Les trompes étant bloquées, l’ovule ne peut pas descendre dans l’utérus et ne peut donc pas entrer en contact avec des spermatozoïdes, ce qui empêche toute possibilité de fécondation
  • La ligature des trompes n’affecte en rien le cycle menstruel. Ainsi, la production d’hormones, l’ovulation et les menstruations vont se poursuivre comme avant
Utilisation

Avant d’envisager la ligature de trompes comme méthode contraceptive définitive, il est important de s’assurer que c’est bien ce qui est souhaité

Elle peut ne pas être le meilleur choix

  • S’il y a une incertitude quant au désir d’avoir ou non des enfants
  • S’il y a possibilité de regret de la décision
  • Si le partenaire accepte de procéder à la stérilisation masculine, la vasectomie, qui est une intervention plus simple et comportant moins de risques que la ligature des trompes

Lorsque le choix est fait

  • Consulter d’abord un ou une médecin afin d’obtenir un rendez-vous
  • Deux visites médicales avec le ou la spécialiste sont nécessaires; la première pour faire les examens physiques nécessaires et s’assurer qu’il n’y a pas d’ambivalence face à la décision, et la deuxième pour procéder à l’intervention
  • Le choix de la méthode de stérilisation utilisée dépend de la formation de la personne qui pratique l’intervention, des installations techniques et du moment choisi
  • Il faut prévoir quelques jours de repos après l’intervention. Éviter de soulever des objets lourds ainsi que tout effort physique vigoureux pendant au moins une semaine
Contre-indications
  • Etre enceinte ou penser l’être
  • Infection pelvienne
  • Problèmes généraux de santé
Efficacité

Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de la ligature des trompes est de 99,5 %, le taux d’efficacité réel* est identique

*Le taux d’efficacité théorique correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation de la méthode de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Saignements
  • Nausées et étourdissements
  • Douleurs à l’épaule et à la poitrine (causées par le gaz carbonique utilisé pour gonfler l’abdomen durant l’intervention)
  • Douleurs abdominales ou sensation de gonflement dans l’abdomen
  • Saignements et ecchymoses au niveau de l’incision
Risques pour la santé
  • Les risques associés à la ligature des trompes sont généralement liés à l’anesthésie générale (troubles pulmonaires, cardiaques, etc.), à l’intervention elle-même (risque d’infection) ou à des complications telles que la perforation de l’utérus ou des lésions aux vaisseaux sanguins, ce qui arrive dans de rares cas
  • Lorsqu’il y a échec de l’intervention, le risque de grossesse ectopique est plus élevé
Avantages
  • N’interfère pas avec le système hormonal ni avec le cycle menstruel
  • N’entraîne pas de changement dans la fonction sexuelle
  • Peut être utilisée en période d’allaitement
  • Pas d’effets indésirables à long terme
  • Méthode fiable et permanente
  • Enraye les coûts associés à la contraception
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
Inconvénients
  • Méthode irréversible
  • Requiert plusieurs rendez-vous chez le ou la médecin
Coût
  • Le coût d’une ligature des trompes est assumé par le régime d’assurance public
Où se le procurer ?
  • Il faut consulter un ou une médecin avant d’obtenir un rendez-vous avec un ou une spécialiste qui pratique l’intervention
Informations complémentaires
  • Bien qu’en principe la ligature des trompes n’affecte pas le cycle menstruel, certaines personnes observent des changements dans leur cycle menstruel (menstruations plus longues et plus abondantes)
  • Comme la vasectomie est une intervention plus simple et qu’elle comporte moins de risques que la ligature des trompes, il est généralement recommandé d’opter pour la stérilisation masculine lorsque les deux partenaires d’un couple hétérosxuel se sentent prêts à faire ce choix

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Stérilisation masculine
Description
  • La vasectomie est une intervention qui consiste à sectionner les canaux déférents et empêcher ainsi  les spermatozoïdes de se rendre des testicules au pénis
  • Cette intervention n’a pas d’impact sur la capacité à éjaculer: la seule différence est que le sperme ne contient plus de spermatozoïdes
  • Il existe deux types de vasectomie, qui se font sous anesthésie locale
    • La vasectomie classique consiste en une ou deux petites incisions de chaque côté des testicules dans le but de retirer un segment du canal déférent puis d’en sceller les extrémités,  à l’aide de points de suture, de clips, de ligature ou par cautérisation (brûlure)
    • La vasectomie sans bistouri se pratique par une minuscule ouverture dans la peau du scrotum, d’où on procède par la suite de la même façon que pour la vasectomie classique
  • La vasectomie est un moyen permanent de contraception ou de stérilisation, puisque la réversion est une intervention compliquée, coûteuse et dont les chances de réussite sont minces, surtout lorsque beaucoup de temps s’est écoulé depuis l’intervention

La vasectomie ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Les canaux déférents étant bloqués, les spermatozoïdes ne sont plus présents dans le sperme
  • Après la vasectomie, les testicules continuent de produire des spermatozoïdes, lesquels sont absorbés normalement par l’organisme, tout comme chez les personnes non vasectomisées. La quantité de sperme éjaculée demeure la même mais ne contient plus de spermatozoïdes
Utilisation
  • Avant d’envisager la vasectomie comme méthode contraceptive définitive, il est important de s’assurer que c’est bien ce qui est souhaité

Elle peut ne pas être le meilleur choix

  • S’il y a une incertitude quant au désir d’avoir ou non des enfants
  • S’il y a possibilité de regret de la décision

Lorsque le choix est fait

  • Consulter d’abord un ou une médecin afin d’obtenir un rendez-vous
  • Deux visites médicales avec le ou la spécialiste sont nécessaires : la première pour faire les examens physiques nécessaires et s’assurer qu’il n’y a pas d’ambivalence face à la décision, et la deuxième pour procéder à l’intervention
  • Le retour à la maison peut s’effectuer environ une heure après l’intervention
  • Utiliser des sacs de glace ou porter un support athlétique pour soulager la douleur
  • Éviter de prendre un bain ou une douche pendant les deux jours suivant l’intervention. Il faut également éviter de soulever des objets lourds ainsi que tout effort physique durant au moins sept jours
  • La vasectomie n’est pas efficace immédiatement après l’opération. Comme il reste des spermatozoïdes dans les canaux déférents, il faut attendre au moins 3 mois, et de 20 à 36 éjaculations avant qu’il ne reste aucune trace de spermatozoïdes dans l’éjaculat
  • Il est recommandé de passer un spermogramme avant d’abandonner la contraception
Contre-indications
  • Infection locale
  • Anomalie génitale locale
  • Dysfonction sexuelle
  • Problèmes généraux de santé
Efficacité
  • Le taux d’efficacité théorique* (utilisation parfaite) de 99,9%, et le taux d’efficacité réel* est de 99,85%
  • Les canaux déférents peuvent se « ressouder » dans 2,6 % des cas, habituellement au cours des trois premiers mois suivant l’intervention
  • A noter que la cautérisation (brûlure) est la méthode la plus efficace

*Le taux d’efficacité théorique d’une méthode de contraception correspond à l’utilisation parfaite d’une méthode de contraception (utilisation systématique, prise régulière…). Le taux d’efficacité réel correspond à une utilisation des méthodes de contraception dans des conditions de vie plus fidèles à la réalité (oubli occasionnel, défaut de régularité, interaction médicamenteuse, expulsion par vomissements….)

Effets indésirables
  • Douleur, inflammation et ecchymoses au niveau des testicules
  • Saignements
  • Dans de rares cas, il arrive qu’une bosse tendre (granulome) se forme à la suite de l’accumulation de spermatozoïdes au niveau du point de ligature du canal déférent. Ceci est sans conséquence et se résorbe généralement sans intervention chirurgicale
Risques pour la santé
  • Les risques associés à la vasectomie sont généralement liés à l’anesthésie locale, à l’intervention elle-même (risque d’infection) ou à des complications telles que l’épididymite ou à des lésions au niveau du scrotum, ce qui arrive dans de rares cas
Avantages
  • La responsabilité de la contraception ne repose pas sur la personne qui peut devenir enceinte
  • N’entraîne pas de changement dans la fonction sexuelle (l’éjaculation, l’érection et le désir sexuel ne sont pas affectés par la vasectomie)
  • N’interfère pas avec le système hormonal ou le cycle menstruel
  • Peut être utilisée en période d’allaitement
  • Pas d’effets indésirables à long terme
  • Méthode fiable et permanente
  • Enraye les coûts associés à la contraception
  • N’entrave pas la spontanéité durant les rapports sexuels
Inconvénients
  • Méthode irréversible
  • Délai d’efficacité de la méthode (quelques mois)
  • Requiert plusieurs rendez-vous chez le médecin
Coût
  • Le coût de la vasectomie est assumé par le régime d’assurance public
Où se le procurer ?
  • Il faut consulter un ou une médecin pour obtenir un rendez-vous avec un ou une spécialiste qui pratique l’intervention. Consultez notre fiche sur les points de services .
Informations complémentaires
  • La vasectomie ne semble pas être la cause de problèmes de santé, mais l’hypothèse d’un lien entre la vasectomie et le cancer de la prostate a déjà été émise. Toutefois, à ce jour, les études sont contradictoires sur le sujet et ne permettent pas de confirmer avec certitude l’existence d’un tel lien
  • Avant de procéder à la vasectomie, il est important que le choix de ne pas ou de ne plus avoir d’enfants soit clair. L’inversion de la stérilisation est coûteuse et les chances de réussite sont minces, surtout lorsque beaucoup de temps s’est écoulé depuis l’intervention
  • Comme la vasectomie est une intervention plus simple et qu’elle comporte moins de risques que la ligature des trompes, il est généralement recommandé d’opter pour la stérilisation masculine lorsque les deux partenaires d’un couple hétérosexuel se sentent prêts à faire ce choix

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Contraception d’urgence

Autres appellations
  • Pilule du lendemain; pilule contraceptive d’urgence; contraception orale d’urgence; COU; méthode Yuzpe; Plan B; Morning after pill
Description

La contraception orale d’urgence (COU) peut être utilisée comme méthode de contraception d’urgence jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non protégé, un échec de la contraception ou une agression sexuelle

  • Trois types de préparation hormonale sont utilisés comme contraception orale d’urgence:
    • le Plan B. Il s’agit de deux comprimés de lévonorgestrel (LNG), un progestatif. Il est disponible au Canada depuis 2000
    • la méthode Yuzpe : il s’agit de quatre comprimés de contraceptifs oraux combinés (contenant un oestrogène (ethinil oestradiol) et un progestatif (norgestrel ou levonorgestrel))
    • l’ulipristal (Ella) : il s’agit d’un comprimé de 30 mg d’ulipristal (UPA). Il agit en altérant le mode d’action de la progestérone dans le corps.
  • Plus la COU sera prise rapidement, plus elle sera efficace

La contraception orale d’urgence ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH.

Selon l’INSPQ, La COU au LNG (plan B) pourrait être moins efficace chez les femmes ayant un poids égal ou supérieur à 75 kg ou un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 25 kg/m2. La COU à l’UPA pourrait être moins efficace chez celles dont l’IMC est égal ou supérieur à 35 kg/m2 . Cependant, on estime que la COU en général conserve une certaine efficacité, quel que soit le poids ou l’IMC de la femme. Chez celles qui consultent pour la contraception d’urgence et dont l’IMC est égal ou supérieur à 30 kg/m2 , l’utilisation d’un stérilet au cuivre d’urgence devrait être encouragée. Après réflexion sur l’accès au stérilet au cuivre d’urgence, les circonstances d’échec contraceptif et le coût, la COU à l’UPA devrait être le premier choix chez les femmes dont l’IMC est égal ou supérieur à 25 kg/m2 .

Fonctionnement
  • Amincit l’endomètre (la paroi de l’utérus), ce qui a pour effet de nuire à l’implantation d’un ovule fécondé
  • Épaissit la glaire cervicale, ce qui nuit au passage des spermatozoïdes vers l’utérus
  • Empêche ou retarde l’ovulation
  • La contraception orale d’urgence n’est pas une pilule abortive (qui provoque un avortement). Elle agit en retardant l’ovulation ou en prévenant l’implantation, soit avant la grossesse. Si la grossesse est déjà entamée, la contraception orale d’urgence ne pourra pas l’interrompre et elle n’aura pas d’effet néfaste pour l’embryon
  • La contraception orale d’urgence ne déclenche pas toujours les menstruations. La majorité des personnes auront leurs règles plus ou moins au moment attendu. Le retard des règles est même plus fréquent que l’inverse. Si les menstruations ne se produisent pas dans les 21 jours suivant le recours à la contraception d’urgence, il est préférable d’effectuer un test de grossesse
Utilisation

Le Plan B 

  • Comprend deux comprimés de lévonorgestrel
  • Peut être pris jusqu’à 5 jours suivant la relation sexuelle à risque, mais son efficacité est optimale s’il est pris dans les premiers 24 heures
  • Prendre le premier comprimé dès que possible et le deuxième après un intervalle de 12 heures
  • Selon de récentes études, il serait aussi efficace de prendre les deux comprimés en même temps que de les prendre à un intervalle de 12 heures. Et on risque moins d’oublier la 2e dose!

La méthode Yuzpe 

  • Comprend quatre comprimés de contraceptifs oraux combinés contenant de l’œstrogène et un progestatif
  • Peut être prise jusqu’à 3 jours suivant la relation sexuelle à risque, mais son efficacité est optimale si elle est prise dans les premiers 24 heures
  • Prendre 2 comprimés dès que possible et 2 autres comprimés après un intervalle de 12 heures
  • Provoque plus de nausées et de vomissements que le Plan B. Il est préférable de la prendre avec un médicament anti-nausée
  • Si des vomissements se produisent dans l’heure qui suit la prise des comprimés, ceux-ci ne seront pas efficaces. Il faut donc en parler avec le ou la pharmacienne et possiblement se procurer une nouvelle dose de comprimés
  • Si des vomissements se produisent une heure après la prise des comprimés, le traitement sera toujours efficace

L’ulipristal (Ella)

  • La dose recommandée d’ulipristal est d’un (1) comprimé de 30 mg
  • Peut être pris au cours des 5 jours qui suivent une relation sexuelle à risque ou l’échec de la méthode de contraception utilisée.
  • Comme l’utilisation de ce médicament est souvent associée à de la nausée, il est préférable de le prendre avec un anti-nausée. La prise du médicament avec de la nourriture peut aider à réduire la nausée.
  • Si vous vomissez au cours des trois heures qui suivent votre prise de l’ulipristal, ceux-ci ne seront pas efficaces. Il faut donc en parler avec le ou la pharmacienne et vous procurer une nouvelle dose de comprimé
  • On peut utiliser ce médicament pendant toutes les parties du cycle menstruel. Elle se prend avec ou sans aliments.

La contraception orale d’urgence ne prévient pas la grossesse en cas d’autres relations sexuelles à risque au cours des jours ou des semaines suivant le traitement

La contraception d’urgence ne doit être prise qu’en cas d’urgence et ne peut remplacer une méthode de contraception régulière. 

CONTRE-INDICATIONS

  • Le Plan B
    • une allergie ou hypersensibilité à l’un des ingrédients du médicament
    • une grossesse confirmée ou soupçonnée
  • La méthode Yuzpe peut être contre-indiquée pour les personnes à risque d’accident cardiovasculaires
    • Fumeuse de plus de 35 ans
    • Antécédent de caillots sanguins (troubles thromboemboliques)
    • Antécédent d’accident vasculaire cérébral
    • Antécédent de problèmes cardiaques
    • Hypertension artérielle
    • Migraines avec aura
    • Migraines et plus de 35 ans
    • Planification de chirurgie majeure avec immobilisation prolongée
  • L’ulipristal (Ella)
    • une allergie ou hypersensibilité à l’ulipristal ou à l’un des ingrédients du médicament
    • une grossesse confirmée ou soupçonnée
Efficacité
  • Il faut prendre la contraception orale d’urgence le plus rapidement possible puisque son efficacité diminue rapidement avec les heures

Taux d’efficacité :

Avant 24 heures—————-Plan B: 95% ——————–Yuzpe: 77%——-Ella : 100%

Entre 24 et 48 heures———-Plan B: 85%——————–Yuzpe: 36%——-Ella : 93%

entre 48 et 72 heures———-Plan B: 58%———————Yuzpe: 21%——-Ella : 57%

  • Ella a une efficacité suffisante et maintenue jusqu’à 5 jours après un rapport sexuel non-protégé. Elles est plus efficace que le Plan B, surtout entre 72 et 120 heures (3 à 5 jours)
  • Le Plan B garde une certaine efficacité entre 72 et 120 heures (3 à 5 jours)
  • Les interactions médicamenteuses pouvant affecter l’efficacité de la contraception orale d’urgence sont peu documentées. Il est important de toujours vérifier avec le médecin ou le pharmacien les interactions médicamenteuses possibles entre les contraceptifs oraux d’urgence et d’autres médicaments, y compris les produits naturels tels que le millepertuis
Effets indésirables
  • Ella
    • Maux de tête
    • Dysménorrhée
    • Nausées
    • Fatigue
    • Étourdissements
    • Douleurs abdominales
  • Le Plan B provoque beaucoup moins d’effets secondaires que la méthode Yuzpe
  • Les effets le plus souvent rapportés incluent :
    • Nausées et vomissements
    • Étourdissements et fatigue
    • Maux de tête
    • Ballonnements et crampes abdominales
    • Pertes vaginales ou saignements irréguliers
    • Perturbation de la date prévue des menstruations
Risques pour la santé
  • Bien que les concentrations hormonales contenues dans la contraception orale d’urgence soient plus élevées que celles utilisées dans la contraception orale au quotidien, le traitement est de courte durée et ne représente pas de risque accru pour la santé
  • Bien qu’elle ne doive pas remplacer une méthode de contraception régulière, l’utilisation fréquente de la contraception orale d’urgence ne semble pas poser un danger pour la santé
  • Après la prise de Ella, l’ulipristal acétate est excrété dans le lait maternel. Les effets du médicament sur les nouveau-nés et les nourrissons n’ont pas fait l’objet d’études. Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu.
Avantages
  • Façon simple et sécuritaire d’éviter une grossesse
  • Facile d’utilisation
Inconvénients
  • Requiert une prescription ou une consultation avec le ou la pharmacien.ne
Coût
  • Entre 8 et 10 $ pour la contraception d’urgence combinée, environ 26 $ pour le Plan B et environ 20$ pour Ella
  • La contraception d’urgence combinée, Ella et le Plan B sont couverts par les régimes d’assurances publics et privés.
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • La consultation en pharmacie est gratuite pour les personnes qui détiennent la carte d’assurance maladie du Québec
  • Pour les étudiant.e.s à temps plein de 25 ans et moins et pour les personnes de 18 ans et moins, ainsi que celles qui reçoivent de l’aide sociale, aucun déductible ne devrait être chargé. Sinon le coût de la franchise mensuelle pour les médicaments est de 16,25$
Où se le procurer ?
  • Dans les pharmacies, CLSC, auprès d’un médecin, d’une infirmière, dans certains organismes communautaires, tels que les Centre de santé des femmes et à l’urgence des hôpitaux
Informations complémentaires
  • L’expression pilule du lendemain peut laisser croire que cette méthode n’est efficace que le jour suivant la relation sexuelle à risque, alors qu’elle peut être prise jusqu’à cinq jours après. C’est pourquoi nous privilégions le terme contraception orale d’urgence (COU) ou contraception d’urgence
  • Le fait d’avoir déjà eu recours à la contraception d’urgence au cours de l’année ne peut être, pour le ou la pharmacien.ne, un motif de refus de sa délivrance
  • Si le ou la pharmacien.ne charge des frais de consultation, un remboursement est possible auprès de cette pharmacie ou auprès de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ)
  • Si, pour des raisons morales, le ou la pharmacienne refuse d’offrir la contraception orale d’urgence, il ou elle a le devoir de référer la patiente à l’endroit le plus près où la méthode est disponible.

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Autres appellations
  • Dispositif intra-utérin post-coïtal ; stérilet du lendemain ; stérilet d’urgence
Description

Le stérilet de cuivre, ou dispositif intra-utérin en cuivre peut être utilisé comme méthode de contraception d’urgence jusqu’à 7 jours après un rapport sexuel non protégé, un échec de la contraception ou une agression sexuelle

  • Le dispositif intra-utérin (DIU), communément appelé stérilet, est un moyen contraceptif en forme de « T », d’une longueur d’environ 3 cm. Le dispositif est fait de plastique (polyéthylène) et sa base est entourée d’un fil de cuivre, d’où son appellation « stérilet en cuivre ». À l’extrémité inférieure se trouvent deux fils qui visent à faciliter le retrait du dispositif et à vérifier sa présence une fois mis en place
  • Au Canada, plusieurs modèles sont disponibles. Certains sont offerts en formats standard ou court (pour les utérus plus petits) et leur durée de vie est de cinq ou dix ans

Le stérilet de cuivre ne protège pas contre les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) ni contre le VIH

Fonctionnement
  • Le cuivre provoque une inflammation de l’endomètre qui empêche l’implantation d’un ovule fécondé
Utilisation
  • Contraception d’urgence disponible jusqu’à 7 jours après le rapport à risque
  • Pour toutes personnes, qu’elles aient déjà été enceintes ou pas
Contre-indications
  • Possibilité d’une grossesse (fenceinte ou pense l’être depuis plus de 7 jours)
  • ITSS courante ou récidivante
  • Malformation utérine
  • Saignement vaginal de cause inconnue
  • Endométriose
  • Cancer du col utérin, de l’endomètre ou des ovaires
  • Allergie au cuivre ou à une autre composante du stérilet
  • Certaines conditions de santé peuvent limiter la pose du stérilet. Il convient d’en discuter avec le personnel médical.
Efficacité
  • Le stérilet de cuivre est une méthode de contraception d’urgence très efficace puisque 99% des grossesses sont évitées

POSE

  • Il est nécessaire de consulter un ou une médecin de famille ou un ou une gynécologue pour se faire prescrire et poser un stérilet
  • Selon les endroits, une ou deux visites sont nécessaires. Le personnel médical vérifie qu’il n’y a pas de grossesse, effectue un test de dépistage des ITSS à l’aide de prélèvements au col et procède à l’insertion du dispositif
  • L’insertion peut se faire à n’importe quel moment du cycle
  • L’insertion du stérilet peut provoquer des saignements et des contractions utérines en réaction au corps étranger. Elles sont généralement soulagées par la prise d’analgésiques. Des médecins recommandent de prendre un médicament anti-inflammatoire environ une heure avant la pose pour diminuer l’inconfort
  • Le stérilet est efficace pour prévenir les grossesses dès sa mise en place. Il est toutefois recommandé d’attendre 72h avant d’avoir des relations sexuelles avec pénétration vaginale

SUIVI

  • Un suivi médical est à prévoir de 4 à 12 semaines après la pose du stérilet, puis une fois par an
  • Le stérilet devrait être bien toléré après quelques cycles menstruels. Si la douleur ou les saignements persistent, il faut envisager son retrait
  • On recommande de vérifier la présence des fils environ une fois par mois. S’ils sont introuvables, communiquer avec son ou sa médecin
  • La durée de vie d’un stérilet est généralement de 5 ans mais va jusqu’à 10 ans pour certains modèles. Il peut être retiré ou remplacé par un ou une médecin ou gynécologue à n’importe quel moment du cycle
Effets indésirables
  • Les principaux effets indésirables se manifestent en période menstruelle : les menstruations sont en moyenne allongées d’une à deux journées, les pertes sanguines peuvent être plus abondantes, surtout les trois premiers mois, et les douleurs et crampes menstruelles peuvent être augmentées. La prise de médicaments anti-inflammatoires avec ou sans ordonnance permet généralement de diminuer ces désagréments
  • Parfois des saignements entre les cycles qui tendent à disparaître avec le temps
  • Il existe finalement un risque d’expulsion du dispositif, particulièrement au cours de la première année d’utilisation
Risques pour la santé
  • Le risque de maladies inflammatoires pelviennes (salpingite et infection des trompes de Fallope) est augmenté au cours du premier mois suivant la pose, particulièrement si une ITSS ou une infection vaginale est présente au moment de l’insertion du stérilet. Au-delà de ce délai, le risque de maladies inflammatoires pelviennes diminue, mais la probabilité d’une complication en présence d’une ITSS demeure accrue. Une infection pelvienne non traitée peut mener à l’infertilité
  • L’incidence d’une grossesse ectopique (qui se développe à l’extérieur de l’utérus, le plus souvent dans une trompe) est globalement plus faible celles qui portent un stérilet en raison du faible taux de fécondation. Toutefois, si une grossesse survient, celle-ci risque davantage d’être ectopique à cause de la présence du stérilet dans la cavité utérine. En cas de grossesse, il faut consulter rapidement son médecin pour écarter cette possibilité
  • Il existe un risque de perforation de l’utérus au moment de la pose. Cela survient dans environ 1 cas sur 1000. Le stérilet doit alors être retiré. S’il a migré hors de la cavité utérine, il y a un risque de dommages aux tissus et organes environnants (cicatrisation, infection). Une chirurgie peut être nécessaire pour extraire le stérilet et réparer l’utérus
Avantages
  • Méthode contraceptive d’urgence fiable qui devient une méthode de contraception à long terme
  • N’interfère pas avec le système hormonal ou la durée du cycle menstruel
  • N’entrave pas la spontanéité lors des rapports sexuels
  • Discret et non visible
  • Méthode peu dispendieuse à long terme
  • Retour immédiat de la fertilité après le retrait du stérilet
Inconvénients
  • Méthode qui nécessite un ou une médecin pour en commencer et en cesser l’utilisation
  • Trouver une personne qui effectue la pose ou le retrait du stérilet peut être difficile
  • Requiert une prescription médicale
  • Coûteux à l’achat et rarement remboursé
  • Douleur et crampes au moment de l’insertion et 10-15 minutes après
  • Le ou la partenaire peut sentir la présence des fils lors des relations sexuelles (ceux-ci peuvent par contre être coupés par le ou la médecin s’ils s’avèrent dérangeants)
Coût
  • Entre 90 et 200$
  • Les prix sont susceptibles de varier d’une clinique/pharmacie à l’autre
  • Le stérilet de cuivre n’est pas couvert par le régime d’assurance public et très peu de compagnies d’assurances privées le remboursent
Où se le procurer ?
  • Un nombre restreint de médecins et de gynécologues effectuent la pose du stérilet de cuivre. Il convient de se renseigner au préalable. Les cliniques de planning, les cliniques jeunesses des CLSC et les centres de santé des femmes peuvent généralement fournir cette information
  • Pour la liste des établissements qui offrent la pose de stérilet post-coïtal comme méthode de contraception d’urgence, consulter le répertoire des services en santé reproductive et sexuelle
  • Le stérilet s’achète ensuite en pharmacie, habituellement sur commande. Certains médecins, cliniques de planning et centres de santé des femmes en tiennent aussi en inventaire
  • Malgré une efficacité moindre et un coût plus élevé, le Nova-T demeure le modèle le plus prescrit et le plus facile à trouver, ce qui s’explique par une arrivée sur le marché antérieure à celle des autres produits
  • Les autres modèles peuvent être plus difficiles à obtenir car ils sont moins connus. Les modèles Liberté UT 380 et Liberté TT 380 (efficaces pendant 10 ans) sont disponibles via le site internet du distributeur
Informations complémentaires
  • Une perception négative du stérilet persiste en raison d’un type de stérilet utilisé dans les années 70, le Dalkon Shield MC, à l’origine de problèmes de santé chez les utilisatrices. Ce type de stérilet n’est plus utilisé
  • Contrairement à l’idée qui est véhiculée, le stérilet peut très bien convenir à celles qui n’ont jamais eu de grossesse
  • Si une grossesse survient malgré la présence du stérilet, il est important de consulter rapidement un ou une médecin afin d’évaluer les mesures à prendre. Lorsque la poursuite de la grossesse est désirée, il est recommandé de retirer le stérilet car les risques d’avortement spontané sont plus élevés. Il est aussi important de s’assurer que le risque de grossesse ectopique est écarté
  • L’utilisation de produits d’hygiène mentruels tels que les tampons et la coupe menstruelle (Diva cup, Keeper) n’est pas contre-indiquée tant qu’ils sont bien utilisés (remplacement/nettoyage fréquents). Il faut cependant s’assurer que la coupe menstruelle ne produise pas de succion sur les fils du stérilet lors du retrait

Le contenu de ce site est publié à des fins d’information seulement. La FQPN ne fait pas de consultation médicale et les informations fournies sur ce site ne doivent pas servir à poser un diagnostic ni à remplacer l’avis d’un ou une professionnelle de la santé.

Comment choisir une méthode contraceptive?

Certaines méthodes empêchent que le sperme ne pénètre dans le vagin (condom interne et externe, aussi appelé « féminin » ou « masculin »), d’autres empêchent que le corps produise des ovules, ou que l’ovule fécondé s’implante dans l’utérus.

D’autres encore se basent sur l’observation des mécanismes et des réactions du corps afin de déterminer les périodes de fertilité et de non fertilité.

C’est à chacune et chacun de déterminer quelle méthode lui convient le mieux, en accord avec sa réalité et ses valeurs.

Plusieurs facteurs entrent en jeu dans le choix d’une méthode contraceptive:

  • Notre vie sexuelle  (nombre de partenaires, fréquence des relations sexuelles);
  • Notre facilité à communiquer avec notre ou nos partenaires;
  • L’aisance face à notre corps;
  • L’âge, l’état de santé, la situation de handicap;
  • Les avantages et inconvénients liés à chacune des méthodes;
  • L’accessibilité, le coût et la disponibilité des méthodes, etc.

Comme le contraceptif idéal, c’est-à-dire sûr, efficace, réversible et sans effets nocifs sur la santé, n’existe toujours pas, le choix d’une méthode implique souvent de faire certains compromis. C’est pourquoi il faut prendre le temps de bien nous informer et de bien connaître les options qui s’offrent à nous. Pour nous aider dans notre choix, posons-nous quelques questions:

  • Cette méthode comporte-t-elle des risques pour ma santé?
  • Quelle est l’efficacité de cette méthode?
  • Est-ce que je peux assumer les coûts de cette méthode?
  • Est-ce que cette méthode implique la collaboration de mon/ma/mes partenaires? Est-ce que je serai en mesure de l’obtenir?
  • Quels sont les effets secondaires reliés à cette méthode?
  • Est-ce que je suis confortable avec l’idée de toucher mon corps?
  • Est-ce que je suis prêt.e à faire intervenir une méthode au milieu de mes relations sexuelles?
  • Est-ce que je discute de sexualité et de contraception avec mon/ma/mes partenaires?
  • Est-ce que mon/ma/mes partenaires et moi pouvons nous abstenir d’avoir des rapports sexuels pendant certaines périodes de temps?
  • Est-ce que mon rythme de vie me permet l’utilisation régulière de cette méthode?
  • Quel est mon niveau de tolérance face aux effets secondaires et aux risques sur la santé que comportent certaines méthodes?
  • Cette méthode me protège-t-elle contre les infections transmissibles sexuellement?
  • Cette méthode requiert-elle une préparation au moment des rapports?
  • Est-ce que j’aimerais pouvoir reconnaître les différentes étapes de mon cycle menstruel?
  • L’utilisation de cette méthode peut-elle affecter ma fertilité plus tard?
  • Est-ce que je peux prendre cette méthode pendant que j’allaite ?

Pour juger de l’efficacité d’une méthode contraceptive, on parle d’efficacité théorique et d’efficacité pratique. Sur notre site, ces efficacités s’expriment en pourcentage de personnes qui n’ont pas été enceintes au cours de la première année où elles ont utilisé le contraceptif.

L’efficacité théorique correspond à l’efficacité observée lorsque le contraceptif est utilisé parfaitement et qu’il n’y a pas d’interactions avec d’autres médicaments ni problème d’utilisation. Exemple : la pilule a une efficacité théorique de 99 % ; cela veut dire que si on étudie 100 personnes qui commencent à prendre la pilule et qui n’ont connu aucun problème d’utilisation (pas d’oublis, pas de vomissements, pas de problèmes médicaux…), au bout d’un an, il y en aura 99 qui ne seront pas enceintes et 1 qui sera enceinte.

L’efficacité pratique se mesure « dans la vie de tous les jours », avec les erreurs d’utilisation, les oublis, etc. Cette efficacité pratique est donnée pour un ratio de 100 personnes. Mais plus les erreurs d’utilisation sont fréquentes, plus le risque d’échec de la méthode est élevé. Exemple : la pilule a une efficacité pratique de 96 % ; cela veut dire que si on étudie 100 personnes qui commencent à prendre la pilule dans la vraie vie, certaines vont connaître des problèmes d’utilisation (oublis, vomissements, problèmes médicaux…), au bout d’un an, il y en aura 96 qui ne seront pas enceintes et 4 qui seront enceintes.

Au final, si on reprend l’exemple de la pilule : la pilule est une méthode contraceptive théoriquement très efficace. Mais si quelqu’un qui l’utilise l’oublie plusieurs fois par mois, elle le sera beaucoup moins et le risque de grossesse non désirée deviendra alors très important.

Pour toutes ces raisons, une contraception efficace est avant tout celle qui vous convient le plus au moment où vous l’utilisez et qui est adaptée à votre vie, à vos envies, vos besoins et votre situation médicale. (source: choisirsacontraception.fr)

Bien choisir notre méthode de contraception, c’est choisir celle qui est le mieux adaptée à notre réalité et à nos valeurs. Tout le monde n’est pas en mesure de prendre une pilule chaque jour à heure fixe. Celles et ceux d’entre nous qui ont plusieurs partenaires préférerons utiliser une méthode qui protège contre les ITSS (Infections transmissibles sexuellement et par le sang) comme le condom interne ou externe. Les personnes qui souhaitent être en contact avec leur corps et ses variations préférerons utiliser une méthode naturelle. D’autres encore souhaiteront utiliser une méthode impossible à déceler par leur famille ou leur(s) partenaire(s), comme l’injection par exemple.

Choisir la méthode de contraception qui correspond le mieux à nos besoins permet d’assurer une meilleure adhésion, et donc une meilleure efficacité! Et le sexe sans stress, c’est tout de suite plus agréable…

La contraception, combien ça coûte?

Pour les personnes couvertes par l’assurance maladie provinciale, la contraception hormonale (injection, pilule, stérilet Mirena, timbre, anneau) est remboursée. Elle est complètement gratuite pour les personnes qui reçoivent l’aide sociale, ont moins de 18 ans ou qui sont aux études à temps plein et ont moins de 25 ans. Les autres doivent payer la  franchise de 16,25$ /mois lorsqu’elles vont chercher leur méthode de contraception hormonale à la pharmacie.

Pour les personnes qui ne sont pas couvertes par l’assurance maladie provinciale ou un régime d’assurance privé (sans-statut, en attente de statut ou autre), il faut payer les contraceptifs hormonaux.

Dans tous les cas, quelle que soit notre couverture médicale, le stérilet de cuivre, le diaphragme, les spermicides, les condoms et la cape cervicale ne sont pas remboursés.

Estimé des coûts des contraceptifs (les contraceptifs marqués d’un (*) sont couverts en tout ou en partie par l’assurance maladie du Québec:

  • Condoms masculins (boite de trois): 3 à 5 $
  • Condoms féminins (boite de trois): 15$
  • Stérilet Mirena: 350$-400$ (90$ pour celles qui sont couvertes par la RAMQ)/ 5 ans
  • Stérilet de cuivre: à partir de 70$ jusqu’à 200$ (pour une durée de 5 ans) Gratuit si inséré lors d’un avortement
  • Pilule combinée: 15$/ mois
  • Minipilule: 19$/ mois
  • Injection (3 mois): 40$
  • Timbre: 23$/ mois
  • Anneau: 25$/ mois
  • Cape cervicale Femcap: 89$ US + frais de poste/ 1 an ou plus
  • Diaphragme: 60$/ un an ou plus
  • Implant contraceptif sous-cutané Nexplanon : 285 $/3 ans

Nous ne disposons pas de cette information pour les autres méthodes de contraception.

Fertile?

Une personne qui a des organes sexuels et reproducteurs femelles (vagin, utérus, ovaires) est fertile – elle peut devenir enceinte –  de la puberté (le début des règles) à la ménopause, soit pendant une période de 30 à 40 ans. Cette fertilité est en lien avec le cycle menstruel: on  peut devenir enceinte chaque mois à une certaine période de notre cycle. C’est pourquoi, lorsqu’on a des relations sexuelles avec une/des personne(s) qui a des organes reproducteurs mâles (pénis et testicules) et qu’on ne veut pas être enceinte, on utilise des moyens de contraception.

Le cycle menstruel

Un cycle menstruel est le résultat d’interactions entre notre cerveau et nos organes reproducteurs par le biais des hormones. Il revient plus ou moins mensuellement – souvent aux 28 jours – mais peut être plus ou moins long. Chez certaines personnes, le cycle est régulier alors que chez d’autres il varie selon les mois. Ce cycle, qui détermine notre période fertile, commence la plupart du temps à l’adolescence – ou la puberté – soit vers 12 -13 ans mais dans certains cas peut débuter dès l’âge de 9 ans ou aussi tard que 15-16 ans. Il se termine aux alentours de la cinquantaine; cet arrêt s’appelle la ménopause, et marque la fin de notre période de fertilité après un an d’absence de menstruations.

Organes sexuels/reproducteurs féminins

L’utérus est un petit organe en forme de poire inversée qui se trouve dans le bassin (le bas du ventre). Il se termine par un col généralement fermé qui s’entrouvre pour laisser passer les spermatozoïdes, les menstruations et qui s’efface totalement lors de l’accouchement. L’intérieur de l’utérus est tapissé d’une membrane (l’endomètre) qui, grâce à l’hormone appelée progestérone, s’épaissit et permet à un ovule fécondé de s’implanter et de se développer. S’il n’y a pas eu de fécondation, l’endomètre se décompose et il est évacué lors des menstruations (règles). Le premier jour des règles est le repère à partir duquel on établit le premier jour du cycle menstruel.

Les ovaires sont deux petites glandes qui, dès notre naissance contiennent plusieurs centaines d’ovules immatures. Chaque mois, suite à un signal du cerveau qui permet la production d’une hormone – l’œstrogène – un ovule parvient à maturité et commence son trajet vers l’utérus. C’est la période de l’ovulation, durant laquelle l’ovule peut être fécondé. Après l’ovulation, l’ovaire produit la progestérone qui  prépare l’endomètre à recevoir l’ovule fécondé, s’il y a lieu.

Les trompes de Fallope sont deux tubes qui relient les ovaires à l’utérus. C’est là que les ovules peuvent être fécondés lors de leur descente vers l’utérus.

Le vagin est un canal fait d’un tissu élastique d’une dizaine de centimètres de long qui relie l’utérus à la vulve. Lors d’une stimulation sexuelle, il s’élargit et se lubrifie. C’est par le vagin qu’entrent les spermatozoïdes et que s’écoulent les menstruations et la glaire cervicale (ou pertes blanches) au cours du cycle menstruel.

Le clitoris est un organe dont seule une petite partie est visible à la convergence des petites lèvres. Il n’a pas d’impact direct dans la reproduction mais joue un rôle fondamental dans le plaisir féminin.

Qu’est-ce que le cycle menstruel? – 2007Télécharger le document

Explication détaillée du cycle menstruel

La contraception au Québec

La contraception au Québec et au Canada, c’est légal!

En 1892, le Code criminel du Canada considérait comme criminelles la vente, la publicité ou l’offre de contraception. Pour prévenir ou espacer les grossesses, on utilisait alors la méthode du calendrier, l’allaitement, les condoms, les douches vaginales et les diaphragmes.

La pilule contraceptive a été introduite sur le marché canadien en 1961. Qualifiée de « produit d’hygiène féminine », elle était officiellement prescrite afin de « régulariser le cycle menstruel ».

Il a fallu attendre 1969 pour que la contraception soit décriminalisée. Mais avant cela déjà, des femmes et des professionnels et professionnelles de la santé militaient pour le planning des naissances. En 1970 par exemple, le Front de libération des femmes du Québec traduit le Birth control handbook produit par le Montreal’s Women Liberation Movement. 

Depuis, au Canada, nous avons le droit de recourir à la contraception, peut importe notre âge, tant qu’on est en mesure de comprendre les avantages et les risques liés à ce produit. Au Québec, c’est un peu différent: l’âge du consentement médical est fixé à 14 ans. Avant cet âge, il est nécessaire d’obtenir une autorisation parentale ou tutorale pour obtenir une contraception sous prescription médicale. Mais on peut toujours se procurer des condoms!

Et confidentiel…

La personne qui nous prescrit une méthode de contraception est tenue au secret médical et n’est pas autorisée à en parler à la famille, au(x)  partenaire(s) ou autre personne à moins d’un consentement écrit de notre part. Il existe une exception: si le personnel médical croit que nous sommes victime d’abus et considère qu’il est de son devoir d’en informer d’autres professionnels et professionnelles en intervention.

La contraception d’urgence

En cas de rapport sexuel à risque ou d’échec de la méthode de contraception, il est possible de recourir à la contraception d’urgence. Deux méthodes existent: la contraception hormonale d’urgence, disponible en pharmacie et efficace jusqu’à cinq jours après le rapport sexuel à risque et le stérilet, qui nécessite une prescription et une rencontre avec un ou une médecin et gynécologue pour la pose dans les sept jours suivant le rapport sexuel à risque.

Celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas couvert.e.s par l’assurance maladie provinciale ou un régime d’assurance privé doivent assumer le coût de la pilule contraceptive d’urgence (environ 25$) et de la consultation avec un ou une pharmacienne (40$). Au Québec, il faut consulter le ou la pharmacienne et avoir plus de 14 ans, ou une autorisation parentale ou tutoriale pour y avoir accès. Le ou la pharmacienne est tenue au secret médical, et ne peut révéler au(x) partenaire(s), à la famille ou autre personne que nous avons eu recours à la contraception d’urgence sans notre consentement écrit. L’exception en lien avec le soupçon d’abus est également applicable ici.


La contraception est disponible…

Certaines méthodes comme les condoms sont disponibles en vente libre ou même gratuitement (dans les CLSC, les maisons de jeunes, les associations et même les magasins à 1$…).

Les méthodes naturelles (calendrier, retrait, observation du cycle) ne nécessitent pas de matériel spécifique ou de prescription mais demandent d’avoir une excellente connaissance de son corps, de son fonctionnement et un cycle très régulier pour être efficaces. Des formations sur cette méthode sont disponibles, notamment offertes par Seréna Québec.

Les méthodes barrières telles que le diaphragme ou la cape cervicale peuvent être difficiles à trouver et demandent une excellente connaissance de son corps et de son fonctionnement.

Le stérilet de cuivre est une méthode de contraception très efficace mais il peut être difficile de trouver du personnel qualifié pour l’installer, et il n’est pas remboursé par le régime provincial d’assurance maladie.

Les méthodes les plus utilisées, comme les méthodes hormonales, requièrent une prescription médicale et donc un accès aux services de santé. Depuis 2005, les infirmiers et infirmières qui travaillent en planning des naissances ou auprès des jeunes peuvent les prescrire pour une période d’un an.

Cela ne résout pas la difficulté d’accès à ces méthodes contraceptives pour celles et ceux d’entre nous qui ne sont pas couvert.e.s par le régime provincial d’assurance maladie ou un régime d’assurance privé car elles et ils devront payer la méthode de contraception.

Nous ne sommes toutefois pas toutes égales devant la contraception et la liberté d’y exercer un choix. Plusieurs femmes de communautés marginalisées comme les femmes autochtones, les femmes vivant avec une déficience intellectuelle, les femmes incarcérées et les femmes racisées subissent encore aujourd’hui des stérilisations forcées. Suite à un accouchement ou à une autre procédure gynécologique, plusieurs de ces femmes sont stérilisées contre leur gré et souvent, elles ignorent même que le corps médical a procédé à leur stérilisation. La FQPN dénonce ces pratiques racistes, colonialistes et capacitistes empêchent la pleine autonomie des femmes quant à leur santé reproductive.

Coercition reproductive

La coercition reproductive est un phénomène nouvellement étudié par les chercheur.e.s et les militant.e.s en santé sexuelle et reproductive.

Plusieurs professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s connaissent peu ou pas du tout la coercition reproductive, qui est une forme de violence, et ses différentes implications sur la santé sexuelle et reproductive des femmes qui la vivent. Conséquemment, elles et ils ne se sentent pas toujours outillé·e·s pour identifier, discuter et intervenir sur cette forme de violence conjugale avec les femmes qui les consultent pour des soins de santé ou du soutien psychosocial.

Les deux publications ci-dessous, issues d’un travail collaboratif de recherche entre le département de sexologie de l’UQAM et la FQPN, souhaitent répondre à ces besoins d’information et de stratégies d’intervention nommés par les professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s rencontrés dans le cadre de groupes de discussion. Le guide d’information vise à guider les professionnel·le·s de la santé et intervenant·e·s dans leurs pratiques d’intervention, alors que le livret destiné aux femmes est un outil d’introspection et de réflexion quant à la possible présence de coercition reproductive et de violence conjugale dans leur relation. Une liste de ressources d’aide est présentée dans le guide d’information et dans le livret.

Livret sur la coercition reproductive et la violence entre partenaires intimesTélécharger le PDF

Le guide d’intervention destiné aux professionnel.les de la santé et aux intervenant.esTélécharger le PDF


La FQPN et la contraception

La contraception est au cœur de la planification des naissances car elle permet de prévenir, de contrôler ou d’espacer les grossesses. Elle offre ainsi aux femmes, aux hommes et aux personnes non-binaires une plus grande autonomie vis-à-vis de leur corps, de leur sexualité et de leur désir d’avoir ou non un enfant, au moment qui leur convient.

La méthode contraceptive sûre, efficace à tout coup, accessible, réversible, facile d’utilisation et sans effets nocifs sur la santé n’existe toujours pas.

C’est pourquoi, afin d’aider les femmes, les hommes trans et les personnes non-binaires dans leurs choix, la FQPN dispose de dossiers sur chacune des méthodes contraceptives. La FQPN analyse les méthodes en fonction de leurs impacts sur la santé et l’autonomie. Elle prend aussi en considération les diverses facettes de la vie qui influencent les choix en matière de contraception, telles que les aspects sexuel, relationnel et social.

La FQPN déplore le manque d’accès à certaines méthodes de même que la non gratuité des méthodes contraceptives qui ne sont pas hormonales. Au fil des ans, elle a aussi produit des avis et recommandations et des critiques de certaines méthodes et de la façon dont elles ont été utilisées.

Projets et mobilisations

2021

Partenariat avec une équipe d’étudiant.e.s en pharmacie de l’Université de Montréal pour la production d’extraits balados sur la contraception orale d’urgence (projet COUCOU la COU)

2020

Mise à jour du jeu de cartes Sexe & santé : en savoir plus sur la contraception en collaboration avec S.O.S. Grossesse Estrie, S.O.S. Grossesse et Sexplique

2015

Réalisation de l’outil Sexe & Santé, en savoir plus sur la contraception

  • Sexe & Santé, en savoir plus sur la contraception
2013

Mise à jour des informations publiques (site web) sur les méthodes contraceptives

2003

Travail de terrain afin que soit respectée la gratuité lors de la consultation en pharmacie pour la contraception orale d’urgence

Colloque de célébration des 30 ans de la FQPN: les femmes sont-elles autonomes ou ont-elles l’illusion d’avoir le choix en ce qui a trait à leur vie reproductive?

Création de la coalition pour la santé sexuelle et reproductive, active jusqu’en 2006.

La Coalition pour la santé sexuelle et reproductive a pour but de soulever les grands enjeux collectifs et dénoncer la commercialisation et la médicalisation de la sexualité et de la vie reproductive. La Coalition se veut un lieu d’action, de concertation, de vigilance, de solidarité, de réflexion et de diffusion de l’information pour toutes les personnes qui se préoccupent de la santé sexuelle et reproductive.

Tournée régionale sur l’accès aux services de planning des naissances

Suite à la publication de la recherche-action Le planning des naissances au Québec: portrait des services et paroles de femmes, la FQPN a réalisé une tournée de formation dans cinq régions du Québec de novembre à janvier 2003. Cette tournée avait pour but de sensibiliser les groupes de femmes et les intervenantes et intervenants en santé aux constats découlant de la recherche-action, d’examiner les enjeux et les besoins spécifiques à la région et d’identifier des pistes d’action possibles afin d’améliorer l’accès à des services de planning des naissances qui répondent aux besoins des femmes.

2001

Recherche action sur les services de planning des naissances au Québec et la satisfaction des femmes qui les utilisent

2000

Réflexion sur le Depo-Provera

1998

Publication d’un livret sur l’expérimentation non éthique en contraception

1995

Publication d’un pamphlet d’information sur le contraceptif Norplant

1994

Organisation d’une soirée conférence Quatre femmes, quatre cultures – Le planning des naissances au Québec: bilan pour l’action!

Quelle importance les femmes accordent-elles à leur plaisir, à leur santé reproductive? Ces visions diffèrent-elles selon la culture d’origine? Qu’est-ce qui serait souhaitable au Québec, à court et à moyen terme, pour un réel choix face à, la maternité? Si les femmes avaient à définir une priorité d’avenir, quelle serait-elle?

« Du contrôle de la fécondité au contrôle des femmes » présentée par France Tardif à la Conférence Women and sustainable development: Canadian Perspectives

1986

Du contrôle de la fécondité au contrôle des femmes

Ressources

Livret sur la coercition reproductive et la violence entre partenaires intimes (2021)Télécharger le PDF

Coercition reproductive et violence entre partenaires intimes: Guide d’intervention destiné aux professionnel.les de la santé et aux intervenant.es (2021)Télécharger le PDF

Qu’est ce que le cycle menstruel?Consulter le site

Explication détaillée du cycle menstruel

Comment la pilule contraceptive agit-elle ? (2013)Télécharger le PDF

The Coercive Sterilization of Aboriginal Women in Canada (2012)Télécharger le PDF

La suppression des menstruations (2006)Télécharger le document

Une fiche d’information produite par la Coalition sur la santé sexuelle et reproductive